CNPC-PCYC George Stedman
Mercredi 22 juin, 13:30
Il pleut! Rien à faire d’autre que d’aller magasiner et faire du lavage! Et faire des crêpes pour un brunch de midi.
Levés tard car nous sommes partis tard hier soir en soirée à 23:34 du camping de Tromsø où nous avons réussi à laver encore deux brassées en 4 heures! Deux laveuses à la fois! Ça prend un peu moins de quatre heures pour laver et sécher une brassée! Ouf! Heureusement qu’on peut surfer sur internet!
Il pleuvait, alors j’ai pu faire du repérage! Pas de lait écrémé en poudre à Tromsø, non! “Acheté juste par les vieilles personnes”, m’a dit le vendeur, (de notre âge, quand même!), “alors on n’en tient pas beaucoup, voyez, la tablette est vide!” Pourtant pratique sur un voilier dans les îles polaires où les épiceries ne feront pas légion!
“Et avez vous du thon en conserve dans l’huile? Je n’en vois que dans l’eau.”
“Non, il n’en reste plus”, me répond-il en me montrant encore une tablette vide, ” c’est à cause du prix. Deux fois moins cher que celui dans l’eau, alors les gens vident la tablette! “
Bon, c’est bien de demander, deux tablettes vides ne veulent pas dire la même chose!
Ensuite de chercher du vin et du rhum! Il faut aller, tenez vous bien, à la boutique “VinMonopollet”! Eh oui, au monopole du vin! On a enfin trouvé dans le gros centre d’achat allure Carrefour Laval, par sa circularité, mais deux étages bas, remplis de magasins très mode, dont on reconnaît plusieurs bannières.
Claude s’est trouvé chez JULA (genre de Canadian Tire) du WD40, du nettoyant à connections électriques et de la peinture aérosol pour peindre notre petite planche pour rallonger le banc du cockpit afin de mieux y dormir, pieds étendus! Il va la peinturer dans le hangar à l’abri de la pluie.
Puis vers 14:00 on aboutit au camping pour faire du lavage, mais la salle est occupée. Une seule laveuse est libre! Non, mieux vaut revenir pour deux laveuses à la fois. On réserve alors 20:00 ce soir.
Et on retourne au bateau pour faire des bricoles dans la cabine car il recommence à pleuvoir de plus belle!
Pendant que je range dans des sacs ziploc le linge lavé la dernière fois, puis dans les armoires qui commencent à être bourrées, Claude répare la planche de bois près du bain, encore une fois cassée l’été dernier par un coup intempestif d’une grosse vague, comme en 92 à Ocracoke, au Cap Hatteras dans les Outer Banks, Caroline du Nord, sur la côte est américaine, grosse vague donc qui avait levé les bancs de la cabine principale ainsi que les armoires de la salle de bain, cassant ainsi les barrures des portes qui, en s’ouvrant, déversèrent leur contenu sur le sol! Presque la même chose l’an dernier, portes ouvertes, tout par terre et barrure encore cassée! Ça joue rough en mer!
Et nous récupérons les coussins bleus des bancs du cockpit pour tapisser et protéger le fond et les côtés du bain contre les coups et l’abrasion créée par les réservoirs de réserve de diesel qui y seront désormais tous les cinq entreposés (au lieu de juste deux, vu que le nouveau système de chauffage Espar est plus gros et plus fort, donc plus chaud que l’ancien dans le coffre arrière du cockpit et donc ce serait trop dangereux d’y ranger encore les 3 autres réservoirs!). Le plus achalant sera de tout vider pour prendre notre douche!
Pour l’instant, on prend notre douche à la marina, et hier soir, après le lavage, vers minuit et demi, je l’ai prise après le chien d’un autre capitaine! Il avait tout nettoyé, il, le maître, mais ça sentait le chien mouillé quand même! Ouache un peu!
Et le lavage hier soir fut un peu ardu. Arrivés en avance vers 19:30 pour être sûrs d’avoir nos deux laveuses de 20:00, nous avons trouvé la salle bien pleine! Une française vêtue d’une combinaison de voile parlait au cell alors que toutes les machines fonctionnaient, une autre femme avait son panier de linge mouillé propre qui attendait une sécheuse, un jeune homme tout frais sorti de sa douche, pieds nus, vêtu uniquement de sa petite serviette et de son manteau de pluie, venait laver son linge dans un évier et les femmes lui ont laissé spinner ses vêtements pour qu’ils sèchent plus vite sur le séchoir! Un autre gars, un néerlandais, guide au Chili, est venu finir de laver son linge qui trempait dans le second évier! Ouf! Bien du monde! Finalement j’ai pu rentrer deux brassées de linge dans deux laveuses gratuites! Et faire sécher l’une des deux aussi gratuitement! Mais quand la première laveuse termina son cycle, Ô surprise, rien n’avait été essoré! Gorgées d’eau, les douillettes ne pouvaient être essorées à la main. Trop lourd, trop gros! J’envoie la moitié dans l’autre laveuse que j’avais arrêtée avant la fin de l’essorage très rapide, puissant et efficace… Et l’autre laveuse j’y laisse la moitié, pensant que si elle est moins pleine elle essorera mieux! En pressant le cycle spin, elle recommence à se remplir d’eau et à laver, et marque 3 heures 23 minutes! Claude à son grand désespoir, tente de débarrer la porte, impossible, une frontale ne veut pas ouvrir tant qu’elle a de l’eau! Il va chercher le gars du camping, qui ne peut rien faire non plus, sauf de mettre ma carte dans la machine, et me faire perdre pour rien mon 100 kr ou 17$! Zut! Car il faut attendre la fin du remplissage et la fin du trempage avant de pouvoir débarrer la laveuse et y récupérer notre linge! Finalement on sortira à minuit vingt, après cinq heures de lavage et d’Internet! Hihi!
Il reste encore une poche de lavage!
De retour au bateau, il fait clair, et très beau. On pourrait travailler sur le bateau, sauf la teinture car ça prend du bois sec! Mais on va se coucher, car jeudi midi, le mécano viendra vérifier le moteur et ses injecteurs!
Il nous restera, s’il fait beau, plusieurs travaux extérieurs:
Nettoyer le pont awlgrip avec du awlcare
Laver les fenêtres et moustiquaires du Dodger
Resserrer les étais, patarras et haubans
Remettre les voiles
Finir la teinture extérieure sur le pont et derrière le cockpit
Réparer la pompe de pont (mon boyau d’arrosage à l’eau de mer)
Remettre les balises sur l’étai arrière
Frotter les winches avec du Métal Wax
Arranger le mât pour qu’il cesse de couler dans la salle à diner!
Remplir la bonbonne rouge de propane, vidée en septembre 2015.
Et commencer à coudre mes patches pour la toile de remisage! Ce serait une bonne idée! Mais ça ne me tente pas du tout!
Jeudi 23 juin 2016
13:20 Le mécano vient de repartir, pas les bons outils pour sortir les injecteurs qui sont probablement la cause du problème de la fumée blanche bleuâtre… Il va revenir dans 1 heure et demie car quelqu’un d’autre l’attend!
Et il pleut toujours, et Claude pleure toujours le soleil! Snif!
18:55 Je prépare le souper pendant que Claude vide l’eau du dinghy! Il a plu à verse! Une accalmie cet après-midi nous a permis de resserrer étais, haubans et patarras, remettre divers bidules en fonction sur le pont, ranger la gaffe et les planches dont j’ai encore changé l’un des six mousquetons de laiton, toujours cassés l’un après l’autre! On a pu revoiler Andrée Anne Rachel qui a de plus en plus l’air d’un beau voilier! Remettre en fonction mon boyau d’arrosage, la pompe fonctionnait finalement! Probablement qu’elle aime mieux être dans l’eau pour s’activer! Qui sait?
Et surtout, bonne nouvelle, le mécano a trouvé le problème! Deux des quatre injecteurs sont défectueux… Ils vont commander les pièces, changer les morceaux, remettre des washers neufs au cœur du moteur… Pour la modique somme de 12000 kr ou 2000$ incluant le temps du mécano qui reviendra installer le tout pendant notre absence le 11 juillet! Un moteur Yanmar comme ça vaut 35000$ ici! Ça vaut la peine de réparer! Espérons que c’est vraiment le seul et unique problème! Car nous serons de retour le 16 juillet pour quitter Tromsø vers le nord le 17 ou le 18 juillet selon les marées et le vent!
Ce soir, congé de lavage. Peut-être que je me mettrai sur le lavage du pont par contre! Mais non, car Claude veut teindre sur du bois sec!
Ou continuer mes patches pour la toile de remisage. Les deux petites sont faites, recto et verso, puis à coudre sur la toile même , donc trois épaisseurs, idéal pour les doigts, d’où quatre dés à coudre recouverts d’un gant de nitryle pour retenir le tout! Il me restera à faire les deux grosses patches d’un pied sur deux!
Vendredi 24 Juin 2016
22:30 Belle journée relaxe malgré la pluie et le lavage, encore!
Nous nous sommes levés sous la pluie, pas mal tard, 11 h 30am, et pendant que je préparais les crêpes pour le brunch du midi, encore, aussi, Claude est parti faire remplir la bonbonne de propane rouge, vidée en septembre 2015… Nous en avons donc maintenant trois en réserve, mais deux islandaises jaunes de 2 kg seulement et l’écossaise rouge de 3.9 kg. C’est pas gros! On avait auparavant deux bonbonnes canadiennes de 12 lbs ou 5 kg chacune! Et c’est cher! 31$ pour faire le plein de 3.9 kg au lieu de 12$ chez nous pour 10 lbs! Enfin! Au moins on a rempli!
Après diner, cap sur le camping pour nos deux dernières brassées de lavage si on peut réserver ! Eh oui aucune réservation à 14:00! Je prends! 2 machines! Merci! Et nous passerons l’après-midi là à faire internet, Claude en montrant ses photos d’Islande, d’Ecosse et du Groenland à une retraitée allemand en motorisé pour 8 semaines en Scandinavie, mais qui adore l’Écosse ! Très gentille dame. Et moi j’ai passé mon temps à expliquer les machines à tous les nouveaux arrivants, et ainsi, j’ai reçu d’une gentille suisse une bouteille de vin rouge pour lui avoir plié son linge tout chaud et lui avoir expliqué les machines si gentiment, m’a-t-elle dit! Je n’en revenais pas de ce cadeau, bien trop pour pas grand chose, mais merci! C’est très gentil!
Puis, profitant encore d’avoir premièrement une auto et deuxièmement plein de choix, nous ferons une dernière épicerie dans une autre succursale bien plus nantie de Coop Extra, près du camping, bien meilleure que l’autre près de la marina pour des réserves de chips, savon à main, à vaisselle, vinaigrette César, essuie tout, sauce worcestershire (truc écologique pour nettoyer du brass semble-t-il, à essayer au retour), huile d’olive au basilic (-aahhhhhh yesssss! Si bonne au basilic!), mélange à crêpes, crème fouettée en aérosol qui sauve bien des desserts secs!
Puis retour au bateau pour serrer le tout dans les bancs bien remplis maintenant, et pour faire sécher complètement les gros morceaux (douillette et couvre matelas récalcitrants au séchage!) devant la chaufferette!
Vérification des vélos et des pneus pour notre retour de l’aéroport quand nous irons porter l’auto de location en juillet juste avant de décoller de Tromsø pour Svalbard.
Préparation de la valise de retour contenant les trois autres valises, en fait des sacs gigognes! Nous sommes arrivés avec trois gros sacs de 50 lbs, pleins de bouffe, de produits divers, d’outils et de morceaux pour le bateau, et le fusil! Et un gros sac vide au cas où les douaniers ou la sécurité auraient exigé un sac tout seul pour le fusil… Nous repartons avec un seul sac contenant les trois autres et le fameux chargeur 110-220 ProMariner mort pendant notre première nuit, à ses cinq ou six ans d’âge! Et des shorts trop froids pour le canton! Juste 28 lbs à date! Et ça ne coûtera que 100$ de bagages! $100 la valise en avion, c’est du vol! C’est le cas de le dire, vol, vol d’avion! Hihi!
Demain samedi sera notre première et seule journée de congé en deux semaines: nous irons faire du Hiking sur la montagne derrière le camping! Celle du téléphérique! On peut la monter à pied il parait. Espérons qu’il fera beau! Mais, j’en doute!
Samedi 25 juin 2016
Belle journée de Hiking sur deux sommets qui surplombent Tromsø, et sous un ciel bleu orné de magnifiques cumulus blancs, très ouatés, énormes, mais un ciel occasionnellement ennuagé au début après une matinée pluvieuse, d’où le départ tardif à 13:00 et retour à 18:30 à notre auto au pied de la montagne du téléphérique.
Nous avions monté par le côté, à travers une forêt magnifique sur une pente très pentue! On a monté 600 pieds dans le temps de le dire! Puis nous avons longé un beau ruisseau jusqu’à de la neige!
Eh oui! Plein de belles plaques de neige, un peu difficiles à grimper, mais très amusantes à glisser en redescendant en ski-bottine! Puis nous avons finalement atteint la région du téléphérique et continué vers les deux sommets, le premier, Fløya, 2140 pieds, marqué d’un énorme cairn maintenant une grosse girouette de métal agrémentée de drapeaux de prière tibétains/népalais.
Sommet de Fløya.
Nous avons poursuivi notre randonnée sur cette grande région plate, mais qui montait tout le temps, vers notre second sommet, Spandoya, 776 m ou 2571 pieds, lui aussi marqué d’un gros cairn mais pas de livre à signer, ni de drapeaux, et pourtant plus haut et plus loin!
Et les nuages décidèrent d’en finir avec le beau temps, envahissant toute la région et colorant de gris foncé la belle lumière que nous avions jusqu’à 16:00 pour notre lunch sur la montagne! Et du vent! Brrr! Nous redescendrons donc dans le brouillard, rencontrant encore des gens mais pas mal moins! Un arrêt au téléphérique pour avoir une belle vue sur Tromsø, finalement dégagée pour l’occasion.
Et nous retournons au bateau après avoir fait le plein de notre petite Polo à remettre demain matin aux aurores, $47 pour 290 km /18 litres (45 milles au ballon ou 16 km au litre) utilisés dans nos deux semaines ici. Elle n’est malheureusement pas électrique! Et la location nous aura coûté $1000, quand même! Mais au retour, elle nous coûtera 200 ou 300$ pour deux jours! Pas mal pire!
Valise peaufinée et autres préparatifs de départ, teinture extérieure finalement, le bois ayant un peu séché, souper à 21:30 malgré le propane qui ne veut pas fonctionner (alarme continuelle empêchant la valve d’ouvrir! À vérifier en juillet!) puis douche et séchage de cheveux! Finis les cheveux bouclés pour trois semaines! Sinon ma fille ne me reconnaît pas!
Cadran à 5:00 demain matin, ou plutôt ce matin! Il nous reste 5 heures à dormir avant de partir pour l’aéroport! Bonne nuit!
Dimanche 26 juin, levés à 5:08am, il fait toujours la même clarté de jour ou de nuit!
On emporte le reste du linge sale et le chargeur! Il est 6h10 quand nous arrivons à l’aéroport. Et nous sommes fichés, “Où se trouve votre arme à feu?”, nous demande l’agent de bord qui enregistre notre bagage. “Nous le laissons ici au bateau pour revenir en juillet vers Svalbard. Svp mettez une note que nous n’avons pas d’arme à feu dans nos bagages!” Nous partons enfin pour le Canada afin d’aller travailler au bureau trois semaines et revenir pour huit semaines de la mi-juillet à la mi-septembre pour la suite de nos aventures polaires!
Ciao
France et Claude
Cliquez sur l’image pour en savoir plus
La Fédération de voile du Québec ont une chance réelle de se rendre à la finale et obtenir jusqu’à 100 000dollars en subventions. Tout ce dont nous avons besoin est de terminer dans le top 5 de notre catégorie (20 projets). Si tout nos membres et sympathisants votaient pour nous tous les jours du 6 au 23 octobre, nous pouvons terminer dans le top 5. C’est une chance unique d’obtenir un financement supplémentaire et permettre à des milliers de jeunes à découvrir la voile. Les impacts sur nos clubs de voile et les écoles, ainsi que sur nos programmes de formation et de course pourraient être énormes.
Les enjeux sont élevés, se il vous plaît votez !!!
Vous croyez que chaque jeune devrait avoir accès aux plans d’eau qui l’entourent?
Que plus ils apprivoiseront leur environnement, plus ils seront enclins à le protéger?
Qu’en créant des activités stimulantes, nous pouvons contrer le décrochage scolaire et la sédentarité chez les jeunes?
Soutenez notre projet Votez Ici
La voile·
La voile à l’école
L’école de voile mobile
Pour que notre projet de voile à l’école et de voile mobile voit le jour, nous avons besoin de fonds pour créer le matériel didactique, former les intervenants, donner aux écoles de voile les outils dont elles ont besoin pour implanter le programme. Nous devons également acquérir le matériel nécessaire pour l’école mobile (remorque, embarcations, vestes de flottaisons, …). Une fois le projet lancé à l’échelle provinciale, des milliers de jeunes seront initiés à la voile chaque année dans le cadre de sorties parascolaires. Notre objectif à long terme est que tous les jeunes vivant à proximité d’un plan d’eau aient accès à ce programme lors de leur primaire. Pendant l’été, alors que le programme de voile à l’école fera relâche, l’école mobile pourra se convertir en camp de jour mobile. Nous pourrons ainsi visiter des milieux isolés afin d’offrir des semaines de camps de voile, de concert avec les municipalités ou les organismes communautaires de localités qui ne sont pas dotés des infrastructures appropriées.
The Fédération de voile du Québec have a real chance to get to the finals and obtain up to a $100,000 in grants. All we need is to finish in the top 5. If everyone that supported us so far voted from October 6th to 23rd , we could finish in the top 5. This is a unique chance to obtain extra financing and allow thousands of youth to discover sailing. Impacts on our sailing clubs and schools, as well as on our training and racing programs could be huge. It would also help our instructors’/coaches’ situation and the promotion of our sport.
Stakes are high, please vote!!!
You believe each child should have access to the lakes and rivers that surrounds them?
That the more they will get to know their environment, the more they will protect it?
That by creating fun activities, we can fight the school drop-out rate and the sedimentary lifestyle of youth?
Support our project Vote here!
Register to receive daily reminders here
Sailing
Sailing at School
Mobile Sailing School
For our Sailing at School and Mobile Sailing School program to be launched, we need funds to create the teaching aids, train the trainers, and provide sailing schools with the tools needed to implement the program. We also need to purchase the material required for the mobile school (trailer, boats, life vests, …). Once the project is launched all around the province, thousands of youth will be introduced to sailing yearly during school outings. Our long term objective is for all children living within reach of a lake or navigable river to have access to this program while they are in elementary school. During the summer, when the Sailing at School program is on vacation, the Mobile School would be converted into a Mobile Day Damp. In conjunctions with the municipalities or local community organizations, the Mobile Day Camp will provide camp activities to communities that do not have the appropriate infrastructure.
Réalisé au Hudson Yacht Club en septembre 2013. Entrevue en anglais avec sous-titres. Hans et Andreas Tanzer, les deux fils de Johann, témoignent aussi du passé de Tanzer Industries.
This is one of the biggest challenges of the natural world and an endurance test like no other. With no previous sailing experience necessary, it’s a record breaking 40,000 mile race around the world on a 70-foot ocean racing yacht. All that is asked of participants is a good level of fitness, an age over 18 – and a thirst for adventure into the unknown. Divided into eight legs and 16 individual races, you can choose to complete the full circumnavigation or select individual legs. It is the only race in the world where the organisers supply a fleet of twelve identical racing yachts, each with a fully qualified skipper to safely guide the crew.
Normally the domain of seasoned pros, this supreme challenge is taken on by ordinary, everyday people. Having completed a rigorous training course, participants are suited and booted in the latest extreme protection gear to commence the race of their lives – an unparalleled challenge where taxi drivers rub shoulders with chief executives, vicars mix with housewives, students work alongside bankers, and engineers team up with rugby players.
The sea does not distinguish between Olympians or novices. There is nowhere to hide – if Mother Nature throws down the gauntlet, you must be ready to face the same challenges as the pro racer. Navigate the Doldrums en route to South America, endure epic Southern Ocean storms, experience South African sunsets, face the mountainous seas of the North Pacific – and bond with an international crew creating lifelong memories before returning victorious.
Applications are now open for the tenth anniversary series of the Clipper Round the World Yacht Race, which starts in summer 2015. Seize the moment, unleash the adventure.
Read more here
Vendée Globe, Transat Jacques Vabre, Route du Rhum, campagnes de records océaniques en solitaire… Depuis 1998, cette passion a permis à Sodebo de relever d’incroyables défis sur toutes les mers du globe, aussi bien avec son skipper multi-tourdumondiste, Thomas Coville, qu’aux cotés des marins du Vendée Globe dont l’entreprise a été le parrain officiel depuis 2004. Le sponsoring accompagne la magnifique croissance du groupe dont les produits sont issus de ce même esprit pionnier où l’inventivité est une clef.
L’AQVA offre aux personnes à mobilité réduite la possibilité de laisser leur fauteuil roulant ou autres aides à la marche au quai et de partir au large à bord d’un voilier adapté à leurs besoins.
Venez découvrir nos programmes à Montréal (Pointe-Claire) et à Sherbrooke (Petit Lac Magog).
———-
AQVA offers people with mobility impairments the possibility to leave their wheelchair or walking aid on the dock and to discover the joys of sailing aboard a sailboat adapted to their needs.
Discover our programs in Montreal (Pointe-Claire) and Sherbrooke (Petit Lac Magog).
Nous lançons notre tirage annuel! Grâce à la générosité de nos commanditaires, les prix sont sensiblement les mêmes que les dernières années.
Pour vous procurer un billet, 514-846-2171, info@aqvaqc.com ou allez au bureau de l’AQVA situé au …Club de Yacht Pointe-Claire, 1 Avenue Cartier, Pointe-Claire, H9S 4R3.
Nous sommes à l’arrière du chalet.
Éligibilité : résidents du Québec ou ceux en visite.
Merci!
—————————
Here comes our annual raffle! Thanks to the generosity of our sponsors, the prizes are the same as previous years.
To buy a ticket : 514-846-2171, info@aqvaqc.com or visit us at Pointe Claire Yacht Club AQVA’s office, 1 Avenue Cartier, Pointe Claire, H9S 4R3.
We are at the back of the Club House.
Eligibility : Quebec residents and those visiting us.
Thank you!
Paquette Mylene va bientôt terminer avec succès sa traversée de l’Atlantique, après plus de 129 jours en mer. Le voyage lui prit plus de temps que prévu et elle a été réapprovisionnée par le Queen Mary 2 le long du chemin
Mylene Paquette will shortly successfully finish rowing across the Atlantic after more than 129 days at sea. The voyage took her longer that expected and she was resuppllied by the Queen Mary 2 along the way.
jeudi 19 septembre 2013
L’Atlantique à la rame. La Canadienne Mylène Paquette en était, hier, à son 74 e jour de mer en solitaire.
Carnet de bord
Je n’y croyais plus, le Gulf Stream était devenu une légende dans mon esprit, une espèce de courant chaud qui aurait jadis existé et apporté un climat doux à l’Europe durant la saison froide.
Puis j’ai senti la température de l’air augmenter et celle de l’eau me surprendre en y plongeant les doigts. J’étais bel et bien dans le courant chaud du Gulf Stream !
Trois jours sans vents ni rayons ont vidé mes réserves d’énergie, mais n’ont pas mis à plat mon enthousiasme. J’avançais lentement vers ma destination, fini les spirales, les loops et les ronds !
Mon bonheur fut de courte durée, ces quelques jours de bonnes conditions se sont terminés par un spécial vent du sud. Une seule solution s’imposait : bifurquer vers le pôle et reprendre le courant chaud par les
hautes latitudes. Quatre jours à jongler sur les flots et me revoilà avec quelques fractions de noeuds dans la bonne direction.
Beaucoup de frustrations et d’inquiétudes ont bousculé mon équipe à terre, mon bateau, Hermel (c’est son nom !) et moi. Je m’abreuve toujours des paroles rassurantes de mon routeur via mon téléphone Iridium. Ses prédictions me soulagent et le décompte de la distance qui me sépare de la mi-parcours diminue à chaque conversation avec lui.
Dame Nature semble avoir été séduite par ma ténacité, car elle n’a maintenant pour moi que des vents favorables. L’ouragan Umberto, actuellement réduit à une tempête post-tropicale, passera entre ma position et ma destination et me fera regagner du terrain vers les basses latitudes où j’aurai meilleure posture pour rejoindre Lorient. »
V 13/09 Matinée de travaux divers: fibre de verre dans la cale, imperméabilisation des panneaux du dodger et couture de velcro arraché, lavage, valises… Puis la liberté en auto! Vers Glasgow, beaux paysages de campagne anglaise sous la pluie, eh oui, malgré une matinée ensoleillée… Puis le centre ville hyper mélangeant de Glasgow… Très difficiles de s’y orienter… Les rues changent de nom, les numéros de route aussi!
Finalement, après le cinéma au Quay, “About Time”, le retour fut plus facile via les grandes autoroutes, même à la noirceur et des phares mal ajustés, myopes, qui n’éclairent le sol qu’à cinquante pieds!
S 14/09 Ce matin, remise en place des panneaux du dodger, ien imperméabilisé, vernissage du plancher du cockpit, toujours dans le nouvel atelier de Claude, sur le pont avant sous la toile! Moi, j’ai terminé de vider les armoires de cuisine…et commencé à jeter les sacs mouillés de glace fondue du frigo… Et nous sommes partis déjeuner au Scott’s, en haut du club… Délicieuses gaufres avec bacon nourrissant pour moi et copieux déjeuner anglais pour Claude, à une table très bien placée en terrasse (fermée, on s’entend!) avec une vue magnifique de la forêt de hauts mâts sur fond bleu azur, le ciel sans nuage! Nous en avons profité pour faire une promenade sur les quais et aller voir ADA, le voilier français acheté à Ushuaia par Isabelle Autissier, une “légende” comme je l’ai appris hier sur le blogue de Sarah rencontré aux Shetland à Lerwick… Nous ne nous doutions pas qu’aux Iles Féroé, cette grande dame qui est venue nous voir sur le quai de Torshavn était cette extraordinaire coureuse des mers! Elle a fait des courses en solitaire, deux fois autour du monde! Archi-connue pour ses exploits de navigatrice, elle est toutefois très discrète! On a jasé avec elle plusieurs fois, dans son voilier à Torshavn, aux écluses du Canal Calédonien (avant et après!)… Lu sur internet hier: “During a decade of competitive marathon sailing, Isabelle Autissier demonstrated nearly supernatural sailing prowess and unmitigated bad luck. She is the first woman to sail around the world alone and she piloted a yacht from New York to San Francisco by way of Cape Horn in world-record time. She also capsized and barely eluded death—twice—in violent, remote seas near Antarctica. Autissier retired from the sport as a national heroine in her native France and is widely regarded as the best woman ocean racer ever. “When you get down to it,” Cruising World magazine concluded, “there is no one else on the planet like Isabelle Autissier.” Mais elle avait déjà quitté son bateau, le laissant comme nous à Troon Yacht Heaven pour l’hiver mais dans l’eau.
Puis, en auto, avec le toit ouvrant ouvert sur un beau ciel bleu pour tout l’après-midi, nous avons longé la côte ouest jusqu’à Port Glasgow, via la A78, route côtière panoramique vers Greenock, arrêtant d’abord à Largs Yacht Haven, du même groupe que notre marina, mais en plus gros encore! Plein de beaux magasins de voile, de plongée, de moteurs, de services divers pour bateaux (gréements, entre autres…) et deux beaux restos (encore le Scott’s et un plus petit, genre terrasse avec un déli jumelé)… Et une foule dense de spectateurs pour une traversée à la nage entre Largs et l’île d’en face, Great Cumbrae… Chaque nageur, en dry suit, était accompagné d’un kayak et suivait des bouées rondes jaunes comme balises… Image très colorée, et la foule amassée sur la rive… Les petites filles en rose, les garçons courant d’une roche à l’autre avec leurs fusils à eau…
Puis nous nous sommes rendus à un beau monument médiéval, une haute et mince tour, munie d’une porte haut perchée, surmontée d’une petite fenêtre près du sommet pointu… Comme la tour de la princesse dans les contes de mon enfance! Mais ce monument différent a été érigé en mémoire de la bataille de 1265.
Tout le long de la promenade, long sentier sinueux d’asphalte, bordé d’une antique rampe de fer forgé noir, roulaient des enfants en trottinette ou en tricycle, de rares vélos pourtant… Et bordé de framboisiers gorgés de fruits mûrs, de délicieuses framboises noires que nous semblons les seuls à déguster… Est-ce mal vu ou réservé aux oiseaux?
Au bout, de belles villas au bord de l’eau, avec grande fenestration…au retour vers l’auto, nous rencontrons une Ampera noire, la Volt européenne construite par Opel… Notre seconde, on en avait vu une blanche à Vestmann Island, Islande…qui ne prenait vraiment jamais d’essence vue la grandeur de l’île à parcourir! Plus loin, sur la route, nous avons aussi aperçu une énorme Lincoln Continental des années 80, avec volant à gauche à l’américaine… Elle doit avoir du mal à passer dans certaines rues étroites ici!
Très touristique, Largs est une belle ville mélangeant toutes les époques à travers les styles architecturaux: médiéval, Tudor, queen anne, victorien, l’ère industrielle de 1900, et heureusement rarement d’hypermoderne. Nous avons l’impression de rouler sur la Côte d’Azur, avec ses maisons blanches aux toits de tuile orangées, palmiers (en fait des Yucca je crois), des cactus et vue sur la baie peuplée de voiliers, ici et là au mouillage, plein de bouées de toutes les couleurs, sur un fond de superbes montagnes au loin… Des maisons ancestrales, des manoirs, des mini châteaux, montrent leurs tourelles, balcons, fenêtres décorées de vitraux ou de carreaux en losange, lucarnes surmontées de mini girouettes en dentelle de fer forgé, et au-dessus des toits s’élèvent tant de cheminées, certaines ont même de six à dix tuyaux alignés! Même les antennes satellites, quelquefois nombreuses, ont adopté la couleur sable foncé des murs et leur vieil âge, on dirait! La pierre omniprésente assure un charme vieillot aux rues ainsi que des plantes: des jardinières remplies de fleurs en cascade sont suspendues aux murs ou lampadaires, des jardins, une végétation luxuriante retenue par des murets de pierres assemblées avec du vieux mortier et couvertes de mousse, des haies de rosiers arbustifs, des buissons d’hydrangées mauves, du lierre.Au loin, des forêts de conifères sont serties de champs d’un vert éclatant! Et le long de la côte, des arbres sculptés par les vents forts du large semblent grimper les collines de guingois! Des bonsaï naturels! Et du gaélique, la vieille langue écossaise, que l’on voit inscrite de temps à autre sur des pancartes de route même!
15 septembre Troon yacht haven
Ouf! Il a venté terriblement cette nuit! Et il pleut ce matin! Super pour sortir du bateau à 20 pieds dans les airs, et une échelle qui, ayant glissé dangereusement le long du bateau vers l’arrière, et vers le bas surtout, ne tenait plus que par quelques brindilles restant de l’élastique effiloché, l’autre ayant disparu! Prochaine fois, de vraies cordes au lieu de deux bungees! Retour facile vers l’aéroport de Glasgow cette fois pour rapporter lmauto et prendre le premier de nos trois avions vers Reykjavik, New York et enfin, Montréal.
20 septembre 2013… Mirabel depuis le 15 septembre minuit, évaluation fait le lundi 16 très tôt!
Voila! Fini ce legs de notre périple en voilier pour cette année! On retournera fin mai pour six semaines puis mi juillet pour la seconde partie de six semaines encore jusqu’à la fin septembre 2014 pour probablement se rendre en Norvège… On verra!
France & Claude
Glasgow