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Written on June 22nd, 2018 , Nouvelles/News, Technical

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CNPC-PCYC George Stedman

Written on May 6th, 2017 , Info, Nouvelles/News, Photos

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Mercredi 22 juin, 13:30

Il pleut! Rien à faire d’autre que d’aller magasiner et faire du lavage! Et faire des crêpes pour un brunch de midi.

Levés tard car nous sommes partis tard hier soir en soirée  à 23:34 du camping de Tromsø où nous avons réussi à laver encore deux brassées en 4 heures!  Deux laveuses à la fois! Ça prend un peu moins de quatre heures pour laver et sécher une brassée! Ouf! Heureusement qu’on peut surfer sur internet!

Il pleuvait,  alors j’ai pu faire du repérage! Pas de lait écrémé en poudre à Tromsø, non! “Acheté juste par les vieilles personnes”, m’a dit le vendeur, (de notre âge, quand même!), “alors on n’en tient pas beaucoup, voyez, la tablette est vide!” Pourtant pratique sur un voilier dans les îles polaires où les épiceries ne feront pas légion!

“Et avez vous du thon en conserve dans l’huile? Je n’en vois que dans l’eau.”
“Non, il n’en reste plus”, me répond-il en me montrant encore une tablette vide, ” c’est à cause du prix. Deux fois moins cher que celui dans l’eau, alors les gens vident la tablette! “

Bon, c’est bien de demander, deux tablettes vides ne veulent pas dire la même chose!

Ensuite de chercher du vin et du rhum! Il faut aller, tenez vous bien, à la boutique “VinMonopollet”! Eh oui, au monopole du vin! On a enfin trouvé dans le gros centre d’achat allure Carrefour Laval, par sa circularité, mais deux étages bas, remplis de magasins très mode, dont on reconnaît plusieurs bannières.

Claude s’est trouvé chez JULA  (genre de Canadian Tire) du WD40, du nettoyant à connections électriques et de la peinture aérosol pour peindre notre petite planche pour rallonger le banc du cockpit afin de mieux y dormir, pieds étendus! Il va la peinturer dans le hangar à l’abri de la pluie.

Puis vers 14:00 on aboutit au camping pour faire du lavage, mais la salle est occupée. Une seule laveuse est libre! Non, mieux vaut revenir pour deux laveuses à la fois. On réserve alors 20:00 ce soir.

Et on retourne au bateau pour faire des bricoles dans la cabine car il recommence à pleuvoir de plus belle!

Pendant que je range dans des sacs ziploc le linge lavé la dernière fois, puis dans les armoires qui commencent à être bourrées, Claude répare la planche de bois près du bain, encore une fois cassée l’été dernier par un coup intempestif d’une grosse vague, comme en 92 à Ocracoke, au Cap Hatteras dans les Outer Banks, Caroline du Nord, sur la côte est américaine, grosse vague donc qui avait levé les bancs de la cabine principale ainsi que les armoires de la salle de bain,  cassant ainsi les barrures des portes qui, en s’ouvrant, déversèrent leur contenu sur le sol! Presque la même chose l’an dernier, portes ouvertes, tout par terre et barrure encore cassée! Ça joue rough en mer!

Et nous récupérons les coussins bleus des bancs du cockpit pour tapisser et protéger le fond et les côtés du bain contre les coups et l’abrasion créée par les réservoirs de réserve de diesel qui y seront désormais tous les cinq entreposés (au lieu de juste deux, vu que le nouveau système de chauffage  Espar est plus gros et plus fort, donc plus chaud que l’ancien dans le coffre arrière du cockpit et donc ce serait trop dangereux d’y ranger encore les 3 autres réservoirs!). Le plus achalant sera de tout vider pour prendre notre douche!

Pour l’instant, on prend notre douche à la marina, et hier soir, après le lavage, vers minuit et demi, je l’ai prise après le chien d’un autre capitaine! Il avait tout nettoyé, il, le maître, mais ça sentait le chien mouillé quand même! Ouache un peu!

Et le lavage hier soir fut un peu ardu. Arrivés en avance vers 19:30 pour être sûrs d’avoir nos deux laveuses de 20:00, nous avons trouvé la salle bien pleine! Une française vêtue d’une combinaison de voile parlait au cell alors que toutes les machines fonctionnaient, une autre femme avait son panier de linge mouillé propre qui attendait une sécheuse, un jeune homme tout frais sorti de sa douche, pieds nus, vêtu uniquement de sa petite serviette et de son manteau de pluie,  venait laver son linge dans un évier et les femmes lui ont laissé spinner ses vêtements pour qu’ils sèchent plus vite sur le séchoir! Un autre gars, un néerlandais, guide au Chili, est venu finir de laver son linge qui trempait dans le second évier! Ouf! Bien du monde! Finalement j’ai pu rentrer deux brassées de linge dans deux laveuses gratuites! Et faire sécher l’une des deux aussi gratuitement! Mais quand la première laveuse termina son cycle, Ô surprise, rien n’avait été essoré! Gorgées d’eau, les douillettes ne pouvaient être essorées à la main. Trop lourd, trop gros! J’envoie la moitié dans l’autre laveuse que j’avais arrêtée avant la fin de l’essorage très rapide, puissant et efficace… Et l’autre laveuse j’y laisse la moitié, pensant que si elle est moins pleine elle essorera mieux! En pressant le cycle spin, elle recommence à se remplir d’eau et à laver, et marque 3 heures 23 minutes! Claude à son grand désespoir, tente de débarrer la porte, impossible, une frontale ne veut pas ouvrir tant qu’elle a de l’eau! Il va chercher le gars du camping, qui ne peut rien faire non plus, sauf de mettre ma carte dans la  machine, et me faire perdre pour rien mon 100 kr ou 17$! Zut! Car il faut attendre la fin du remplissage et la fin du trempage avant de pouvoir débarrer la laveuse et y récupérer notre linge! Finalement on sortira à minuit vingt, après cinq heures de lavage et d’Internet! Hihi!
Il reste encore une poche de lavage!

De retour au bateau, il fait clair, et très beau.  On pourrait travailler sur le bateau, sauf la teinture car ça prend du bois sec! Mais on va se coucher, car jeudi midi, le mécano viendra vérifier le moteur et ses injecteurs!

Il nous restera, s’il fait beau, plusieurs travaux extérieurs:

Nettoyer le pont awlgrip avec du awlcare
Laver les fenêtres et moustiquaires du  Dodger
Resserrer les étais, patarras et haubans
Remettre les voiles
Finir la teinture extérieure sur le pont et derrière le cockpit
Réparer la pompe de pont (mon boyau d’arrosage à l’eau de mer)
Remettre les  balises sur l’étai arrière
Frotter les winches avec du Métal Wax
Arranger le mât pour qu’il cesse de couler dans la salle à diner!
Remplir la bonbonne rouge de propane, vidée en septembre 2015.

Et commencer à coudre mes patches pour la toile de remisage! Ce serait une bonne idée! Mais ça ne me tente pas du tout!

Jeudi 23 juin 2016

13:20 Le mécano vient de repartir, pas les bons outils pour sortir les injecteurs qui sont probablement la cause du problème de la fumée blanche bleuâtre… Il va revenir dans 1 heure et demie car quelqu’un d’autre l’attend!

Et il pleut toujours, et Claude pleure toujours le soleil! Snif!

18:55 Je prépare le souper pendant que Claude vide l’eau du dinghy! Il a plu à verse! Une accalmie cet après-midi nous a permis de resserrer étais, haubans et patarras, remettre divers bidules en fonction sur le pont, ranger la gaffe et les planches dont j’ai encore changé l’un des six mousquetons de laiton, toujours cassés l’un après l’autre! On a pu revoiler Andrée Anne Rachel qui a de plus en plus l’air d’un beau voilier! Remettre en fonction mon boyau d’arrosage, la pompe fonctionnait finalement! Probablement qu’elle aime mieux être dans l’eau pour s’activer! Qui sait?

Et surtout, bonne nouvelle, le mécano a trouvé le problème! Deux des quatre  injecteurs sont défectueux… Ils vont commander les pièces, changer les morceaux, remettre des washers neufs au cœur du moteur… Pour la modique somme de 12000 kr ou 2000$ incluant le temps du mécano qui reviendra installer le tout pendant notre absence le 11 juillet! Un moteur Yanmar comme ça vaut 35000$ ici! Ça vaut la peine de réparer! Espérons que c’est vraiment le seul et unique problème! Car nous serons de retour le 16 juillet pour quitter Tromsø vers le nord  le 17 ou le 18 juillet selon les marées et le vent!

Ce soir, congé de lavage. Peut-être que je me mettrai sur le lavage du pont par contre! Mais non, car Claude veut teindre sur du bois sec!

Ou continuer mes patches pour la toile de remisage. Les deux petites sont faites, recto et verso, puis à coudre sur la toile même , donc trois épaisseurs, idéal pour les doigts, d’où quatre dés à coudre recouverts d’un gant de nitryle pour retenir le tout! Il me restera à faire les deux grosses patches d’un pied sur deux!

Vendredi 24 Juin 2016

22:30 Belle journée relaxe malgré la pluie et le lavage, encore!

Nous nous sommes levés sous la pluie, pas mal tard, 11 h 30am, et pendant que je préparais les crêpes pour le brunch du midi, encore, aussi, Claude est parti faire remplir la bonbonne de propane rouge, vidée en septembre 2015… Nous en avons donc maintenant trois en réserve, mais deux islandaises jaunes de 2 kg seulement et l’écossaise rouge de 3.9 kg. C’est pas gros! On avait auparavant deux bonbonnes canadiennes de 12 lbs ou 5 kg chacune! Et c’est cher! 31$ pour faire le plein de 3.9 kg au lieu de 12$ chez nous pour 10 lbs! Enfin! Au moins on a rempli!

Après diner, cap sur le camping pour nos deux dernières brassées de lavage si on peut réserver ! Eh oui aucune réservation à 14:00! Je prends! 2 machines! Merci! Et nous passerons l’après-midi là à faire internet, Claude en montrant ses photos d’Islande, d’Ecosse et du Groenland à une retraitée allemand en motorisé pour 8 semaines en Scandinavie, mais  qui adore l’Écosse ! Très gentille dame. Et moi j’ai passé mon temps à expliquer les machines à tous les nouveaux arrivants, et ainsi, j’ai reçu d’une gentille suisse une bouteille de vin rouge pour lui avoir plié son linge tout chaud et lui avoir expliqué les machines si gentiment, m’a-t-elle dit! Je n’en revenais  pas de ce cadeau, bien trop pour pas grand chose, mais merci! C’est très gentil!

Puis, profitant encore d’avoir premièrement une auto et deuxièmement plein de choix, nous ferons une dernière épicerie dans une autre succursale bien plus nantie de Coop Extra, près du camping, bien meilleure que l’autre près de la marina pour des réserves de chips, savon à main, à vaisselle, vinaigrette César, essuie tout, sauce worcestershire (truc écologique pour nettoyer du brass semble-t-il, à essayer au retour),  huile d’olive au basilic (-aahhhhhh yesssss! Si bonne au basilic!), mélange à crêpes, crème fouettée en aérosol qui sauve bien des desserts secs!

Puis retour au bateau pour serrer le tout dans les bancs bien remplis maintenant, et pour faire sécher complètement les gros morceaux (douillette et couvre matelas récalcitrants au séchage!) devant la chaufferette!

Vérification des vélos et des pneus pour notre retour de l’aéroport quand nous irons porter l’auto de location en juillet juste avant de décoller de Tromsø pour Svalbard.

Préparation de la valise de retour contenant les trois autres valises, en fait des sacs gigognes! Nous sommes arrivés avec trois gros sacs de 50 lbs, pleins de bouffe, de  produits divers, d’outils et de morceaux pour le bateau, et le fusil! Et un gros sac vide au cas où les douaniers ou la sécurité auraient exigé un sac tout  seul pour le fusil… Nous repartons avec un seul sac contenant les trois autres et le fameux chargeur 110-220 ProMariner mort pendant notre première nuit, à ses cinq ou six ans d’âge!  Et des shorts trop froids pour le canton! Juste 28 lbs à date! Et ça ne coûtera que 100$ de bagages! $100 la valise en avion, c’est du vol! C’est le cas de le dire, vol, vol d’avion! Hihi!

Demain samedi sera notre première et seule journée de congé en deux semaines: nous irons faire du Hiking sur la montagne derrière le camping! Celle du téléphérique! On peut la monter à pied il parait. Espérons qu’il fera beau! Mais, j’en doute!

Samedi 25 juin 2016

Belle journée de Hiking sur deux sommets qui surplombent Tromsø, et sous un ciel bleu orné de magnifiques cumulus blancs, très ouatés, énormes, mais un ciel occasionnellement ennuagé au début après une matinée pluvieuse, d’où le départ tardif à 13:00 et retour à 18:30 à notre auto au pied de la montagne du téléphérique.

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Nous avions monté par le côté, à travers une forêt magnifique sur une pente très pentue! On a monté 600 pieds dans le temps de le dire! Puis nous avons longé un beau ruisseau jusqu’à de la neige!

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Eh oui! Plein de belles plaques de neige, un peu difficiles à grimper, mais très amusantes à glisser en redescendant en ski-bottine! Puis nous avons finalement atteint la région du téléphérique et continué vers les deux sommets, le premier, Fløya, 2140 pieds, marqué d’un énorme cairn maintenant une grosse girouette de métal agrémentée de drapeaux de prière tibétains/népalais.

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Sommet de Fløya.

Nous avons poursuivi notre randonnée sur cette grande région plate, mais qui montait tout le temps, vers notre second sommet,  Spandoya, 776 m ou 2571 pieds, lui aussi marqué d’un gros cairn mais pas de livre à signer, ni de drapeaux, et pourtant plus haut et plus loin!

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image14Vers Spandoya

image15Sommet de Spandoya

Et les nuages décidèrent d’en finir avec le beau temps, envahissant toute la région et colorant de gris foncé la belle lumière que nous avions jusqu’à 16:00 pour notre lunch sur la montagne! Et du vent! Brrr! Nous redescendrons donc dans le brouillard, rencontrant encore des gens mais pas mal moins! Un arrêt au téléphérique pour avoir une belle vue sur Tromsø, finalement dégagée pour l’occasion.

Et nous retournons au bateau après avoir fait le plein de notre petite Polo à  remettre demain matin aux aurores, $47 pour 290 km /18 litres  (45 milles au ballon ou 16 km au litre) utilisés dans nos deux semaines ici. Elle n’est malheureusement pas électrique! Et la location nous aura coûté $1000, quand même! Mais au retour, elle nous coûtera 200 ou 300$ pour deux jours! Pas mal pire!

Valise peaufinée et autres préparatifs de départ, teinture  extérieure finalement, le bois ayant un peu séché, souper à  21:30 malgré le propane qui ne veut pas fonctionner (alarme continuelle empêchant la valve d’ouvrir! À vérifier en juillet!) puis douche et séchage de cheveux! Finis les cheveux bouclés pour trois semaines! Sinon ma fille ne me reconnaît pas!

Cadran à 5:00 demain matin, ou plutôt ce matin! Il nous reste 5 heures à dormir avant  de partir pour l’aéroport! Bonne nuit!

Dimanche 26 juin, levés à  5:08am, il fait toujours  la même  clarté de jour  ou de nuit!
On emporte le reste du linge sale et le chargeur! Il est 6h10 quand nous arrivons à l’aéroport. Et nous sommes fichés, “Où se trouve votre arme à feu?”, nous demande l’agent de bord qui enregistre notre bagage. “Nous le laissons ici au bateau pour revenir en juillet vers Svalbard. Svp mettez une note que nous n’avons pas d’arme à feu dans nos bagages!” Nous partons enfin pour le Canada afin d’aller travailler au bureau trois semaines et revenir pour huit semaines de la mi-juillet à la mi-septembre pour la suite de nos aventures polaires!

Ciao

France et Claude

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Written on June 27th, 2016 , Info, Nouvelles/News, Photos, Voyages Tags: , , ,

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Written on June 24th, 2016 , Info, Nouvelles/News, Race Notices, Tall ships

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Written on May 18th, 2016 , Nouvelles/News

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Written on March 24th, 2016 , Nouvelles/News

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La Fédération de voile du Québec ont une chance réelle de se rendre à la finale et obtenir jusqu’à 100 000dollars en subventions. Tout ce dont nous avons besoin est de terminer dans le top 5 de notre catégorie (20 projets). Si tout nos membres et sympathisants  votaient pour nous tous les jours du 6 au 23 octobre, nous pouvons terminer dans le top 5.  C’est une chance unique d’obtenir un financement supplémentaire et permettre à des milliers de jeunes à découvrir la voile. Les impacts sur nos clubs de voile et les écoles, ainsi que sur nos programmes de formation et de course pourraient être énormes.

Les enjeux sont élevés, se il vous plaît votez !!!

Vous croyez que chaque jeune devrait avoir accès aux plans d’eau qui l’entourent?

Que plus ils apprivoiseront leur environnement, plus ils seront enclins à le protéger?

Qu’en créant des activités stimulantes, nous pouvons contrer le décrochage scolaire et la sédentarité chez les jeunes?

Soutenez notre projet Votez Ici

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La voile
·

  • développe l’équilibre, l’agilité, l’estime de soi
  • sensibilise les jeunes à leur environnement
  • peut être pratiqué à parts égales sans égards à l’âge, au sexe ou aux capacités physiques et athlétiques
  • est un sport qui développe des notions écologiques, environnementales, mathématiques, physiques, géographiques, athlétiques, etc.

La voile à l’école

  • est un programme d’initiation à la voile intégré aux activités scolaires
  • est un prétexte d’apprentissage et de découvertes
  • offre aux jeunes la chance de naviguer, de découvrir leur environnement et d’être exposé à la sécurité nautique
  • est adapté aux curriculums de la 4e à la 6e année du primaire
  • offre aux enseignants des fiches d’activités didactiques qui lient la voile à l’environnement et l’écologie, l’histoire, l’éducation physique, la géographie, les sciences, les mathématiques, …
  • amène les jeunes à intégrer ces notions

L’école de voile mobile

  • vise à créer une école de voile itinérante afin d’offrir des activités de voile à l’école dans des communautés où il n’y a pas d’école de voile
  • permet à la population de découvrir différemment l’environnement riverain et marin qui entoure leur communauté
  • donne la chance aux jeunes des communautés plus isolées de bouger

Pour que notre projet de voile à l’école et de voile mobile voit le jour, nous avons besoin de fonds pour créer le matériel didactique, former les intervenants, donner aux écoles de voile les outils dont elles ont besoin pour implanter le programme. Nous devons également acquérir le matériel nécessaire pour l’école mobile (remorque, embarcations, vestes de flottaisons, …). Une fois le projet lancé à l’échelle provinciale, des milliers de jeunes seront initiés à la voile chaque année dans le cadre de sorties parascolaires. Notre objectif à long terme est que tous les jeunes vivant à proximité d’un plan d’eau aient accès à ce programme lors de leur primaire. Pendant l’été, alors que le programme de voile à l’école fera relâche, l’école mobile pourra se convertir en camp de jour mobile. Nous pourrons ainsi visiter des milieux isolés afin d’offrir des semaines de camps de voile, de concert avec les municipalités ou les organismes communautaires de localités qui ne sont pas dotés des infrastructures appropriées.


The Fédération de voile du Québec have a real chance to get to the finals and obtain up to a $100,000 in grants. All we need is to finish in the top 5. If everyone that supported us so far voted from October 6th to 23rd , we could finish in the top 5. This is a unique chance to obtain extra financing and allow thousands of youth to discover sailing. Impacts on our sailing clubs and schools, as well as on our training and racing programs could be huge. It would also help our instructors’/coaches’ situation and the promotion of our sport.

Stakes are high, please vote!!!

 You believe each child should have access to the lakes and rivers that surrounds them?

That the more they will get to know their environment, the more they will protect it?


That by creating fun activities, we can fight the school drop-out rate and the sedimentary lifestyle of youth?

Support our project  Vote here!

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Sailing

  • develops balance, dexterity and self esteem
  • raises awareness of the environment
  • can be equally practiced regardless of age, sex, physical and athletic abilities
  • is a sport developing skills related to ecology, environment, math, physics, athletics, geography, etc.

Sailing at School

  • is an intro to sailing program integrated to academic activities
  • is a different way to learn and make discoveries
  • aims to provide each child with a chance to get on the water, discover their environment and be introduced to boat safety
  • is adapted to the school curriculum of grades 4-6
  • offers teaching aids to elementary school teachers to link sailing to environment and ecology, history, geography, sciences, math, …
  • helps youth understand and apply those subjects

Mobile Sailing School

  • is aimed at creating a travelling sailing school in order to offer the Sailing at School program in communities where there is no existing sailing school
  • allows young and old to discover their shoreline and aquatic environment
  • gives an opportunity to youth in isolated communities to be active

For our Sailing at School and Mobile Sailing School program to be launched, we need funds to create the teaching aids, train the trainers, and provide sailing schools with the tools needed to implement the program. We also need to purchase the material required for the mobile school (trailer, boats, life vests, …). Once the project is launched all around the province, thousands of youth will be introduced to sailing yearly during school outings. Our long term objective is for all children living within reach of a lake or navigable river to have access to this program while they are in elementary school. During the summer, when the Sailing at School program is on vacation, the Mobile School would be converted into a Mobile Day Damp. In conjunctions with the municipalities or local community organizations, the Mobile Day Camp will provide camp activities to communities that do not have the appropriate infrastructure.

Written on October 7th, 2015 , Info, Nouvelles/News

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R.S.V.P sur internet ici

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Written on July 1st, 2015 , Nouvelles/News, Race Notices Tags:

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Nos voiles et l’Expedição Oriente sont arrivés en Antarctique

Our sails and the Expedicao Oriente have arrived in Antarctica

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Les voiles Neil Pryde  chez Boathouse contactez nous:

Neil pryde sails at Boathouse contact us:

1-800-361-2966

 

Réalisé au Hudson Yacht Club en septembre 2013. Entrevue en anglais avec sous-titres. Hans et Andreas Tanzer, les deux fils de Johann, témoignent aussi du passé de Tanzer Industries.

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Written on January 26th, 2015 , Info, Nouvelles/News, Video Tags:

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Pierre Donais discute avec MylenePaquette de sa traversée de l’Atlantique Nord.  Ici

Written on December 21st, 2014 , Info, Nouvelles/News, Video Tags: ,

Written on December 5th, 2014 , Nouvelles/News, Video, Volvo ocean race Tags:

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This is one of the biggest challenges of the natural world and an endurance test like no other. With no previous sailing experience necessary, it’s a record breaking 40,000 mile race around the world on a 70-foot ocean racing yacht. All that is asked of participants is a good level of fitness, an age over 18 – and a thirst for adventure into the unknown. Divided into eight legs and 16 individual races, you can choose to complete the full circumnavigation or select individual legs. It is the only race in the world where the organisers supply a fleet of twelve identical racing yachts, each with a fully qualified skipper to safely guide the crew.

Normally the domain of seasoned pros, this supreme challenge is taken on by ordinary, everyday people. Having completed a rigorous training course, participants are suited and booted in the latest extreme protection gear to commence the race of their lives – an unparalleled challenge where taxi drivers rub shoulders with chief executives, vicars mix with housewives, students work alongside bankers, and engineers team up with rugby players.

The sea does not distinguish between Olympians or novices. There is nowhere to hide – if Mother Nature throws down the gauntlet, you must be ready to face the same challenges as the pro racer. Navigate the Doldrums en route to South America, endure epic Southern Ocean storms, experience South African sunsets, face the mountainous seas of the North Pacific – and bond with an international crew creating lifelong memories before returning victorious.

Applications are now open for the tenth anniversary series of the Clipper Round the World Yacht Race, which starts in summer 2015. Seize the moment, unleash the adventure.

Read more here

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Une course de légende, La Route du Rhum-Destination Guadeloupe, un homme, Thomas Coville, un bateau, Sodebo Ultim’… Emotions, sensations, frissons,, rendez-vous le 2 novembre à 14h00 sur la ligne de départ à Saint-Malo pour vivre le plus bel événement sportif de l’automne. La Route du Rhum est le premier grand défi du nouveau Sodebo Ultim’, un challenge à sa taille ! A sa barre, l’un des marins les plus expérimentés de sa génération avec déjà quatre participations dont une victoire sur cette mythique transatlantique. Etes-vous prêts ?

Vendée Globe, Transat Jacques Vabre, Route du Rhum, campagnes de records océaniques en solitaire… Depuis 1998, cette passion a permis à Sodebo de relever d’incroyables défis sur toutes les mers du globe, aussi bien avec son skipper multi-tourdumondiste, Thomas Coville, qu’aux cotés des marins du Vendée Globe dont l’entreprise a été le parrain officiel depuis 2004. Le sponsoring accompagne la magnifique croissance du groupe dont les produits sont issus de ce même esprit pionnier où l’inventivité est une clef.

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Written on August 26th, 2014 , Nouvelles/News, Technical Tags: ,

Info

 

Written on July 31st, 2014 , Nouvelles/News Tags:

L’AQVA offre aux personnes à mobilité réduite la possibilité de laisser leur fauteuil roulant ou autres aides à la marche au quai et de partir au large à bord d’un voilier adapté à leurs besoins.

Venez découvrir nos programmes à Montréal (Pointe-Claire) et à Sherbrooke (Petit Lac Magog).

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AQVA offers people with mobility impairments the possibility to leave their wheelchair or walking aid on the dock and to discover the joys of sailing aboard a sailboat adapted to their needs.

Discover our programs in Montreal (Pointe-Claire) and Sherbrooke (Petit Lac Magog).


Nous lançons notre tirage annuel! Grâce à la générosité de nos commanditaires, les prix sont sensiblement les mêmes que les dernières années.

Pour vous procurer un billet, 514-846-2171, info@aqvaqc.com ou allez au bureau de l’AQVA situé au …Club de Yacht Pointe-Claire, 1 Avenue Cartier, Pointe-Claire, H9S 4R3.
Nous sommes à l’arrière du chalet.

Éligibilité : résidents du Québec ou ceux en visite.

Merci!

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Here comes our annual raffle! Thanks to the generosity of our sponsors, the prizes are the same as previous years.
To buy a ticket : 514-846-2171, info@aqvaqc.com or visit us at Pointe Claire Yacht Club AQVA’s office, 1 Avenue Cartier, Pointe Claire, H9S 4R3.
We are at the back of the Club House.
Eligibility : Quebec residents and those visiting us.

Thank you!

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Written on July 27th, 2014 , Nouvelles/News

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Written on July 8th, 2014 , Nouvelles/News Tags: ,

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Written on May 8th, 2014 , Nouvelles/News

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Written on May 1st, 2014 , Nouvelles/News


Paquette Mylene va bientôt terminer avec succès sa traversée de l’Atlantique, après plus de 129 jours en mer. Le voyage lui prit plus de temps que prévu et elle a été réapprovisionnée par le Queen Mary 2 le long du chemin

Mylene Paquette will shortly successfully finish rowing across the Atlantic after more than 129 days at sea. The voyage took her longer that expected and she was resuppllied by the Queen Mary 2 along the way.

Vous pouvez suivre son aventure  ici

Follow her adventure  here

 

Written on November 11th, 2013 , Nouvelles/News, Voyages

Mylène enfin portée par le Gulf Stream – Lorient

jeudi 19 septembre 2013


L’Atlantique à la rame. La Canadienne Mylène Paquette en était, hier, à son 74 e jour de mer en solitaire.

Carnet de bord

Je n’y croyais plus, le Gulf Stream était devenu une légende dans mon esprit, une espèce de courant chaud qui aurait jadis existé et apporté un climat doux à l’Europe durant la saison froide.

Puis j’ai senti la température de l’air augmenter et celle de l’eau me surprendre en y plongeant les doigts. J’étais bel et bien dans le courant chaud du Gulf Stream !

Trois jours sans vents ni rayons ont vidé mes réserves d’énergie, mais n’ont pas mis à plat mon enthousiasme. J’avançais lentement vers ma destination, fini les spirales, les loops et les ronds !

Mon bonheur fut de courte durée, ces quelques jours de bonnes conditions se sont terminés par un spécial vent du sud. Une seule solution s’imposait : bifurquer vers le pôle et reprendre le courant chaud par les

hautes latitudes. Quatre jours à jongler sur les flots et me revoilà avec quelques fractions de noeuds dans la bonne direction.

Beaucoup de frustrations et d’inquiétudes ont bousculé mon équipe à terre, mon bateau, Hermel (c’est son nom !) et moi. Je m’abreuve toujours des paroles rassurantes de mon routeur via mon téléphone Iridium. Ses prédictions me soulagent et le décompte de la distance qui me sépare de la mi-parcours diminue à chaque conversation avec lui.

Dame Nature semble avoir été séduite par ma ténacité, car elle n’a maintenant pour moi que des vents favorables. L’ouragan Umberto, actuellement réduit à une tempête post-tropicale, passera entre ma position et ma destination et me fera regagner du terrain vers les basses latitudes où j’aurai meilleure posture pour rejoindre Lorient. »

 

 

 

Vous pouvez suivre son aventure ici

 

 

Notre fameuse échelle avant la nuit venteuse!

V 13/09 Matinée de travaux divers: fibre de verre dans la cale, imperméabilisation des panneaux du dodger et couture de velcro arraché, lavage, valises… Puis la liberté en auto! Vers Glasgow, beaux paysages de campagne anglaise sous la pluie, eh oui, malgré une matinée ensoleillée… Puis le centre ville hyper mélangeant de Glasgow… Très difficiles de s’y orienter… Les rues changent de nom, les numéros de route aussi!

Finalement, après le cinéma au Quay, “About Time”, le retour fut plus facile via les grandes autoroutes, même à la noirceur et des phares mal ajustés, myopes, qui n’éclairent le sol qu’à cinquante pieds!

S 14/09 Ce matin, remise en place des panneaux du dodger, ien imperméabilisé, vernissage du plancher du cockpit, toujours dans le nouvel atelier de Claude, sur le pont avant sous la toile! Moi, j’ai terminé de vider les armoires de cuisine…et commencé à jeter les sacs mouillés de glace fondue du frigo… Et nous sommes partis déjeuner au Scott’s, en haut du club… Délicieuses gaufres avec bacon nourrissant pour moi et copieux déjeuner anglais pour Claude, à une table très bien placée en terrasse (fermée, on s’entend!) avec une vue magnifique de la forêt de hauts mâts sur fond bleu azur, le ciel sans nuage! Nous en avons profité pour faire une promenade sur les quais et aller voir ADA, le voilier français acheté à Ushuaia par Isabelle Autissier, une “légende” comme je l’ai appris hier sur le blogue de Sarah rencontré aux Shetland à Lerwick… Nous ne nous doutions pas qu’aux Iles Féroé, cette grande dame qui est venue nous voir sur le quai de Torshavn était cette extraordinaire coureuse des mers! Elle a fait des courses en solitaire, deux fois autour du monde! Archi-connue pour ses exploits de navigatrice, elle est toutefois très discrète! On a jasé avec elle plusieurs fois, dans son voilier à Torshavn, aux écluses du Canal Calédonien (avant et après!)… Lu sur internet hier: “During a decade of competitive marathon sailing, Isabelle Autissier demonstrated nearly supernatural sailing prowess and unmitigated bad luck. She is the first woman to sail around the world alone and she piloted a yacht from New York to San Francisco by way of Cape Horn in world-record time. She also capsized and barely eluded death—twice—in violent, remote seas near Antarctica. Autissier retired from the sport as a national heroine in her native France and is widely regarded as the best woman ocean racer ever. “When you get down to it,” Cruising World magazine concluded, “there is no one else on the planet like Isabelle Autissier.” Mais elle avait déjà quitté son bateau, le laissant comme nous à Troon Yacht Heaven pour l’hiver mais dans l’eau.

Puis, en auto, avec le toit ouvrant ouvert sur un beau ciel bleu pour tout l’après-midi, nous avons longé la côte ouest jusqu’à Port Glasgow, via la A78, route côtière panoramique vers Greenock, arrêtant d’abord à Largs Yacht Haven, du même groupe que notre marina, mais en plus gros encore! Plein de beaux magasins de voile, de plongée, de moteurs, de services divers pour bateaux (gréements, entre autres…) et deux beaux restos (encore le Scott’s et un plus petit, genre terrasse avec un déli jumelé)… Et une foule dense de spectateurs pour une traversée à la nage entre Largs et l’île d’en face, Great Cumbrae… Chaque nageur, en dry suit, était accompagné d’un kayak et suivait des bouées rondes jaunes comme balises… Image très colorée, et la foule amassée sur la rive… Les petites filles en rose, les garçons courant d’une roche à l’autre avec leurs fusils à eau…

 

Puis nous nous sommes rendus à un beau monument médiéval, une haute et mince tour, munie d’une porte haut perchée, surmontée d’une petite fenêtre près du sommet pointu… Comme la tour de la princesse dans les contes de mon enfance! Mais ce monument différent a été érigé en mémoire de la bataille de 1265.

Tout le long de la promenade, long sentier sinueux d’asphalte, bordé d’une antique rampe de fer forgé noir, roulaient des enfants en trottinette ou en tricycle, de rares vélos pourtant… Et bordé de framboisiers gorgés de fruits mûrs, de délicieuses framboises noires que nous semblons les seuls à déguster… Est-ce mal vu ou réservé aux oiseaux?

Au bout, de belles villas au bord de l’eau, avec grande fenestration…au retour vers l’auto, nous rencontrons une Ampera noire, la Volt européenne construite par Opel… Notre seconde, on en avait vu une blanche à Vestmann Island, Islande…qui ne prenait vraiment jamais d’essence vue la grandeur de l’île à parcourir! Plus loin, sur la route, nous avons aussi aperçu une énorme Lincoln Continental des années 80, avec volant à gauche à l’américaine… Elle doit avoir du mal à passer dans certaines rues étroites ici!

Très touristique, Largs est une belle ville mélangeant toutes les époques à travers les styles architecturaux: médiéval, Tudor, queen anne, victorien, l’ère industrielle de 1900, et heureusement rarement d’hypermoderne. Nous avons l’impression de rouler sur la Côte d’Azur, avec ses maisons blanches aux toits de tuile orangées, palmiers (en fait des Yucca je crois), des cactus et vue sur la baie peuplée de voiliers, ici et là au mouillage, plein de bouées de toutes les couleurs, sur un fond de superbes montagnes au loin… Des maisons ancestrales, des manoirs, des mini châteaux, montrent leurs tourelles, balcons, fenêtres décorées de vitraux ou de carreaux en losange, lucarnes surmontées de mini girouettes en dentelle de fer forgé, et au-dessus des toits s’élèvent tant de cheminées, certaines ont même de six à dix tuyaux alignés! Même les antennes satellites, quelquefois nombreuses, ont adopté la couleur sable foncé des murs et leur vieil âge, on dirait! La pierre omniprésente assure un charme vieillot aux rues ainsi que des plantes: des jardinières remplies de fleurs en cascade sont suspendues aux murs ou lampadaires, des jardins, une végétation luxuriante retenue par des murets de pierres assemblées avec du vieux mortier et couvertes de mousse, des haies de rosiers arbustifs, des buissons d’hydrangées mauves, du lierre.Au loin, des forêts de conifères sont serties de champs d’un vert éclatant! Et le long de la côte, des arbres sculptés par les vents forts du large semblent grimper les collines de guingois! Des bonsaï naturels! Et du gaélique, la vieille langue écossaise, que l’on voit inscrite de temps à autre sur des pancartes de route même!

15 septembre Troon yacht haven

Ouf! Il a venté terriblement cette nuit! Et il pleut ce matin! Super pour sortir du bateau à 20 pieds dans les airs, et une échelle qui, ayant glissé dangereusement le long du bateau vers l’arrière, et vers le bas surtout, ne tenait plus que par quelques brindilles restant de l’élastique effiloché, l’autre ayant disparu! Prochaine fois, de vraies cordes au lieu de deux bungees! Retour facile vers l’aéroport de Glasgow cette fois pour rapporter lmauto et prendre le premier de nos trois avions vers Reykjavik, New York et enfin, Montréal.

20 septembre 2013… Mirabel depuis le 15 septembre minuit, évaluation fait le lundi 16 très tôt!

Voila! Fini ce legs de notre périple en voilier pour cette année! On retournera fin mai pour six semaines puis mi juillet pour la seconde partie de six semaines encore jusqu’à la fin septembre 2014 pour probablement se rendre en Norvège… On verra!

France & Claude

Glasgow

 

 

V 30/08 Wick 58.26’N 003.05W 28mn QPL
6:20 Nous sommes amarrés à un quai de plaisanciers du port de Wick après une nuit en mer et donc, un total de 84 milles nautiques… Sans vent ou faible de face. Cette nuit fut plus tranquille que la journée d’hier…Dans  un ciel bleu parsemé de balles d’ouate, un beau lever de soleil colore  d’ocres la vieille ville le long du port… Il y a beaucoup plus de voiliers et de petits caboteurs, ainsi qu’un grand voilier ancien loin derrière nous… Isabella Fortuna.

Marina de Wick

Andrée Anne Rachel au grand quai de visiteurs de Wick Marina à notre arrivée au soleil levant...il faudra attendre 9:00 pour parler au Maître de Port et obtenir infos, la clef de la clôture des quais et des douches et l'accès wi-fi... Très beaux quais modernes, par contre bien arrosés par les mouettes!

Wick est en Ecosse aussi mais sur le mainland britannique! Sur la pointe nord-est de l’Ecosse. Nous avons visité la vieille ville, moi à pied ce matin pour faire des commissions et des photos pendant que Claude récupérait un peu de sommeil, et nous deux à vélo en fin d’après-midi. Bien pratiques nos vélos pliants! 29 km aujourd’hui!

Le pont menant à la vieille ville...très pittoresque!

La superbe librairie-musée de Wick

En effet, nous avons parcouru les rues et les parcs de la ville, après être allés visiter à 3 milles d’ici les ruines du château Sinclair Ginirgoe, à Noss Head, près du phare construit par l’oncle de Robert Louis Stevenson, l’auteur de plusieurs romans, dont celui de “L’Ile au Trésor”, histoire que tous les enfants ont lue en livre ou bande dessinée (ou vue à la télé!)… La famille des Stevenson est bien connue dans la région, non pas pour l’écrivain, mais comme quatre générations de gardiens de phare, qu’ils ont même construits partout autour de l’Ecosse! Tous les phares! Aussi ils sont fameux pour l’ingénierie, les innovations optiques et structurales! Lors d’une visite au phare construit par son père sur l’île isolée et inhabitée de Muckle Flugga, tout au nord des Shetland, Robert Louis Stevenson s’est inspiré de la carte de cette île pour faire celle de “L’île au Trésor”!!! À Lerwick, je me suis laissée tenter par un livre de Bella Bathurst, “The Lighthouse Stevensons”‘, qui relate l’histoire des phares écossais! Acheté mais pas encore lu! Je suis encore en train de lire “The Sagas of Icelanders”, acheté à Reykjavik, gros volume de près de 800 pages de conflits, tueries et vols par des vikings de Norvège, Islande et Iles Féroé! Pas fini! Un peu ennuyant, je dois dire, mais supposément, il faut avoir lu ça dans sa vie pour mieux comprendre! Je pense que je comprends qu’il vaut mieux vivre au XXIème siècle (ou même le XXème!)
qu’en 800-900, pire encore que l’ère médiévale que l’on connait un peu plus (1200-1600)!
S 31/08  Lybster, 58.19’N 003.13’W 18.82 mn QPÊ
13:00  Levés à 11:00ce matin, nous avons récupéré quelques heures de sommeil perdues l’autre nuit en mer vers Wick! Avant-hier, je n’avais dormi que de 21:30 à. 2:00 quand j’ai remplacé Claude à la barre jusqu’à 4:30. Il a alors repris le bateau en main pour l’approche finale du port… Arrivés à 6:00 nous devions attendre 9:00 pour voir le Maître de Port afin d’obtenir la clef de la barrière et des douches de la marina, ainsi que l’accès au Wi-Fi, et les infos sur la ville de Wick (épicerie, banque, etc)… Puis, pendant que Claude dormait de 10 à midi, je suis partie faire des commissions (banque, poste, épicerie) et des photos car il faisait un super beau soleil! Ça s’est gâté par la suite, mais surtout hier soir, très grosses bourrasques de vent, une pluie diluvienne s’est abattue sur nous alors que nous revenions au bateau au bon moment pour aller prendre une douche! Mais la pluie ici ne dure pas longtemps! Heureusement! Mais c’est pareil pour le soleil!
Ce matin, le vent rugissait de temps en temps, le max atteint était de 33.5 noeuds. Beau soleil dans un ciel bleu, nous sommes partis pour un court trajet de 10 milles nautiques vers Lybster, car le canal était trop loin, 75 milles nautiques,  pour les conditions annoncées… Claude commence à s’inquiéter! Septembre demain! Il nous restera 14 jours vraiment pour conduire Andrée Anne Rachel à Troon Yacht Haven, au sud ouest de Glasgow, puis le sortir de l’eau et le préparer pour l’hiver afin de prendre l’avion à Glasgow le 15 septembre!

Le petit port charmant de Lybster

19:38 Ouf, nous sommes enfin arrivés à bon port! Lybster est un petit port, vraiment tout petit, dans un creux entre des montagnes, avec une très étroite entrée de 10 mètres tout au plus, entre des récifs et le quai de pierre au bout duquel se dresse un joli phare blanc et rouge, tout près de la mer qui se casse encore! Heureusement, la mer cesse de nous poursuivre dans la deuxième partie du port, un vrai refuge pour tous les sens! L’espace pour tourner Andrée Anne Rachel est un peu restreint, mais nous finissons par nous amarrer à l’extérieur du quai, car l’intérieur est rempli et assez exigu, rempli de plein de petits bateaux de pêche tout le long des 4 murs! Des cordes pendant le long du murs nous aide à nous rapprocher du quai d’où nous éloignait constamment le vent encore assez harcelant! Ces cordes retiennent des cages de bois et de filets, au fond de l’eau, trappes à crabes probablement… Il y a de ces cages tout le long du quai!

Site enchanteur du port de Lybster

Grosse journée de voile… Seulement 18.92 milles nautiques pour en faire 11 en ligne droite entre Wick et Lybster. Grosses vagues de 1.5 à deux mètres, bons vents de 19 à 22 noeuds, grimpant par bourrasques jusqu’à 31 noeuds…, alors bonne gite dans de gros bouillons, des embruns, des chutes d’eau déferlant sur le pont et le dodger, et oui, dans le cockpit! Fermé, oui. Mais les vagues nous ralentissent constamment, des fois on n’avance plus qu’à 1.5 ou 2 noeuds, et pas dans la bonne direction! Peu de virements de bord, deux fois seulement, quand même…

Voile entre Wick et Lybster, grosses vagues, embruns, du vent!

 

Voici un vidéo du deuxième tack, moins mouvementé que le premier, mais il n’était pas question que je sorte mon ipad au premier! Même juste dans le cockpit bien arrosé et brassé!

Et de la casse! Comme en 1992 en sortant d’Ocracoke, Caroline du Nord, nous sommes littéralement tombés du haut d’une vague, fracassant à nouveau le côté du bain déjà réparé quelques fois, arrachant cette fois les plaques de bois qui couvraient les fissures, et  soulevant le comptoir de salle de bain, laissant les portes d’armoire ballotter et faisant s’en échapper sur le plancher de la salle de bain bouteilles de produits divers (huile à moteur, wd40, savons, eau pour la toilette, etc…)!!!  Exactement comme en 92! Je dé-tes-te ces conditions de voile quand ça cogne durement! Au moins je n’ai plus la nausée! Et pas de puces à surveiller! Je crois que d’être responsable de jeunes enfants dans de telles circonstances aggravaient ma peur et mes nausées! Depuis plusieurs années, je tolère de mieux en mieux ces situations, même si l’endormitoire me prend souvent!
22:00 Pas fini la soirée! Pendant que je faisais la vaisselle après notre bon souper de poisson et notre fondue Mars, Claude a jasé avec plusieurs pêcheurs venus l’un après l’autre nous voir pour tous nous dire qu’il serait préférable de changer de place et rentrer dans le petit port pour nous mettre à l’épaule d’un pêcheur, ce à quoi nous commencions à penser sérieusement… En effet la forme renfoncée du mur du quai faisait en sorte que l’ancre accrochait de temps en temps en grinçant,  un son sourd de métal écorchant le ciment. De plus, les rails du pont du bateau risquaient de rester coincées sous le ciment.. Oups! mauvais engineering! Un pêcheur nous a prêté 4 grosses défenses “ballounes” qui aidaient à nous tenir loin du problème mais un autre est venu nous suggérer encore plus fortement, mais toujours gentiment, de rentrer à l’intérieur car les mouvements de marée devraient s’aggraver, surtout que du mauvais temps s’amène dans les prochains jours et nous seront forcés de toute façon de rester ici au moins deux journées… Alors, il nous a aidés à nous désamarrer et  nous mettre à l’épaule du bateau rouge du fond, comme  nous l’avait suggéré le premier jeune pêcheur vers 17:00! Bon, voila, c’est fait! on dormira plus tranquille!

la forme inusitée, inutile et dangereuse de ce quai! Il se renfonce! Alors à la marée montante, on se coince dessous! On a changé de place!

Puis, Claude est rentré et nous avons bricolé quelques réparations! Lui, la salle de bain, et moi, le lavage des portes persiennes, les batteries de sa lampe frontale et de la lampe de poche du cockpit, le sel ayant rongé à l’intérieur le plastic du porte-batteries, déchaussant une micro vis! Elle coûtait pourtant cher, cette belle lampe de poche! Au moins elle aura duré plusieurs années et j’espère encore autant dans l’avenir!… On va se coucher.,, il est maintenant 23:00 et Claude veut voir tôt demain matin la relève des cages de homards!
D 01/09 Lybster
Il pleut, il pleut bergère! Mais il n’y a aucun mouton à rentrer ici! Plutôt des crabes bruns et des homards! C’est aujourd’hui la récolte hebdomadaire dans de gros paniers ronds de plastique bleu ou vert, troués comme des Crocs et fermés par un filet sur le dessus, retenus par de longues cordes suspendues le long des quais… Attendant le camion de 10:00, depuis 7:00 ce dimanche matin, les gens du village remontent les cages, trient crabes et homards, selon leur sexe, leur poids, leur âge dans des bacs rectangulaires blancs empilables, remettant les plus jeunes dans les cages redescendues au fond de l’eau pour une autre semaine… Ils les nourrissent et les font grossir ainsi, au pied des quais. Intéressant à voir et jaser avec ces gens!

La levée des cages de homards

Les crabes bruns

Le gros camion vient tout juste d’arriver pour livrer la cargaison dans le sud! Nous irons ensuite au musée sur le port. Si la pluie cesse on pourra aller marcher sur la trail “Coastal View” juste à côté aussi… Ou bien aller au village tout en haut de la côte… Mais il faut se garder des activités! Nous devons rester ici encore 2 jours, jusqu’à mardi le 3 Septembre, quand nous pourrons reprendre la mer jusqu’à Inverness pour prendre le Canal Calédonien qui se termine à Fort William, et ensuite prendre le canal Crinan, encore loin de Troon! Au moins 8 jours de route encore et il nous faut au moins 4-5 jours pour préparer le bateau pour sa sortie de l’eau et l’hiver qui vient!
Claude revient à l’instant avec trois homards, un cadeau du gentil monsieur d’hier soir qui nous a prêté des défenses ballons!
17:25 Délicieux, ces homards vraiment frais! Et à carapace molle! Il ne pleut plus depuis midi, mais il fait gris et froid… Nous sommes revenus de notre longue marche qui a débuté par le musée du port, Waterlines Visitor Center, doublé d’un petit café-resto où nous irons luncher demain midi!

Ci haut:Derrière le mât et les enrouleurs d'Andrée Anne Rachel, on aperçoit les beaux bâtiments anciens du Waterlines Museum/Visitor Center de Lybster... on voit aussi la nouvelle place mieux protégée pour Andrée Anne Rachel déplacée hier soir, à l'épaule de White Rose

les falaises et l'entrée du port de Lybster...on aperçoit le village sur la colline verte à droite...

Remontant la grande route qui serpente jusqu’au village, nous avons bifurqué sur notre gauche dans le sentier “Coastal View” pour voir le port des hauteurs, ainsi que les superbes falaises environnantes et surtout  sentir le vent, oui, il vente encore énormément! Ce que nous ne sentions pas du tout dans le port très bien protégé! Le sentier aboutissait dans  des champs plus ou moins abandonnés, au long foin! Finalement arrivés à la grande route, nous avons traversé ce village longiligne aux très larges rues bordées d’anciennes maisons toutes alignées, très droites,  toutes en pierre grise foncée, quelquefois recouverte de crépis beige foncé… Quelques églises, certaines très décrépies… Plusieurs B&B, hôtels, un dépanneur et un bureau de poste.. Zut! J’ai oublié mes cartes du 13 et du 19 septembre au bateau! On y retournera demain! Là, on se repose, et Claude a repris la lecture de son livre “Annotations for sailing around the world”, qu’il avait commencée la saison dernière!

Très très large rue du village longiligne de Lybster

Deux beaux bâtiments de Lybster, dont l'Église Libre à gauche...

L  02/09 Lybster … En mer à minuit 58.05’N 003.28’W  43 mn MER
11:58 Toujours ici, à Lybster, nous sommes allés bruncher au petit resto du port, charmant… Il faisait soleil avant notre lever tardif vers 10:30, quand les nuages ont repris possession de l’espace aérien! Les moutons continuent de galoper sur l’eau, mais au moins il ne pleut pas! Pas encore!

Un tableau représentant le port de Lybster il y a longtemps! Plus de maisons bordaient la côte est de l'entrée du port. Il ne reste maintenant qu'une seule fondation en ruine de ce côté! La même entrée exiguë cependant! Et sur la colline, on reconnait les bases longilignes du village de Lybster!

18:55 Belle journée, mais trop tranquille pour le capitaine! Nous sommes allés marcher encore dans le village, parcourant toutes les rues autour de la longue rue principale… Nous sommes allés voir la pierre marquée de la croix chrétienne, datant de 600 après J-C, à côté de l’une des nombreuses églises de Lybster! Et nous avons encore acheté de la glace, avant de reprendre le sentier descendant vers le port… et  rencontrer encore notre gentil monsieur en train de tondre avec son vieux voisin le gazon déjà court devant sa maison et celle de son voisin… Nouvelles de météo, le vent cette nuit devrait peut-être venir du nord, nord ouest! Bonne nouvelle confirmée à nouveau plus tard en après-midi par le même gentil monsieur revenu au port pour nous en aviser! Le vent devrait tomber ce soir, nous en profiterons pour partir vers minuit ou même avant, car le port étroit demande plus de lumière pour passer!

L'église à côté de laquelle on trouve "The Lybster Stone", datant de 600, marquée de la croix chrétienne.

J’ai profité de l’ après-midi pour faire mon inventaire de fournitures sur Andrée Anne Rachel et faire le ménage des bacs dans le hiloir tribord, dont le fond était couvert d’un demi-pouce d’eau rouillée lui aussi! Grrr! Une chance que je mets des bacs de plastique dans le fond avant d’y ranger tous mes sacs Ziplock pleins de serviettes à main, linges à vaisselle, guenilles, sacs Ziplock de différentes grosseurs, tellement essentiels en bateau!
21:30 Voila! Nous sommes enfin partis de Lybster! A la nuit tombante, juste avant la grande noirceur, nous avons largué les amarres pour sortir de ce petit port aux entrées exiguës!
Nous nous étions munis de nos Sea Talk, walkie talkie à communication directe sans peser de bouton, mais l’un des deux ne recevait, ni n’émettait! probablement la batterie! Je suis en train de faire recharger les deux car nous en aurons sûrement besoin dans les écluses du canal Calédonien! “Pousse, Yvonne, Pousse!” Plus jeunes, nous avions été marqués par ce couple dans une écluse américaine, où le mari ne cessait de crier à tue-tête ce refrain, “Pousse, Yvonne, pousse!”, alors que lui ne tirait pas sur son cordage du tout, ce qui aurait pu aider sa pauvre Yvonne qui s’éreintait à pousser de toutes ses forces!
Je suis aussi en train de faire de l’eau! Le désalinateur fonctionnera une partie de la nuit, question de remplir nos bouteilles ainsi que le réservoir, descendu à 5 pouces pendant nos deux jours d’arrêt…Tout cela prend de l’énergie, mais le moteur fonctionne, vu le petit vent de 4 noeuds, du nord nord-ouest. La mer est calme, je peux rester à l’intérieur pour surveiller le désalinateur tant que je fais des bouteilles, minutées à dix minutes chacune. Quand j’irai me coucher, bientôt, je remplirai le réservoir qui n’a pas besoin de surveillance étroite, on ne fait qu’un litre aux 5 minutes, et le réservoir en contient 100! Le matin sera arrivé avant! Ou le vent!

Notre installation de désalinateur Kathadyn dans la salle de bain, sur deux tablettes, toute une organisation (valves multiples, trois interrupteurs, des tuyaux partout, deux filtres 5 et 30 microns), Mais vraiment pratique pour faire de l'eau au lieu de dépendre de l'eau douce des marinas!

M 03/09 Dochgarroch Lock, Canal Calédonien 57.26N 004.18W 53.60 mn QPL
01:31 Ouf! Nous venons de reprendre notre route! Les variations oscillantes du régime du moteur m’ont réveillée, je croyais que Claude le réduisait pour aller à voile seulement, mais non, le moteur a cessé de fonctionner complètement! Comme s’il manquait de diesel! A l’encontre de notre indicateur de niveau de carburant! On ferme toute consommation d’énergie (recharge des batteries, désalination, lumières intérieures, computer)… On enlève escalier et armoire pour que Claude  puisse vérifier les connections du moteur, la pompe de diesel.  Après inspection, le diesel ne se rend pas au moteur! Ou c’est la pompe ou c’est un manque de carburant! Claude enfile sa ceinture de sécurité et le harnais que je le force à attacher à la ligne de vie pour sortir sur le pont pour  transvider alors cinq gros contenants de diesel dans le réservoir… 80 litres…Et le moteur semble bien fonctionner à date! Donc, le problème ne semble pas être la pompe de diesel, ni le moteur, mais bien l’indicateur du niveau de diesel! Neuf, lui aussi! On vient juste de le changer cet été! Mais Claude croit plutôt que c’est la pompe principale de diesel, plus vieille, peut-être plus faible, qui ne réussit pas à aller chercher les 80 litres du fond… On reprend notre route! On n’a pas trop dérivé et heureusement que les conditions cette nuit étaient clémentes! Pas de pluie, pas de vagues énormes, pas de gros vent! Pas de iceberg! Oups, je me trompe de voyage! Mais il y aurait pu y avoir des dommages car la côte écossaise est farcie de récifs!
Bon, je reprends désalination et recharge… je me recouche ou je conduis?
02:24 Je n’arrive ni à dormir, ni à convaincre Claude de quitter la barre pour se coucher! Le capitaine n’abandonne pas facilement son navire! Surtout dans le trouble! L’adrénaline le tient!
07:15 Je me réveille au soleil après m’être endormie après  03:40… Avant 03:40, je ne pouvais ni dormir, ni convaincre Claude de lâcher la barre… Et encore, il ne veut pas! Nous sommes au niveau de Cromarty, à 18 milles nautiques d’Inverness, le début du canal Calédonien.

En face de Cromarty, à 18 milles nautiques d'Inverness et le début du canal Calidonien

8:00 Enfin réussi! Il s’est couché après déjeuner  et il DORT!
Splendide vue des côtes verdoyantes qui se jettent dans l’eau en falaises rosées serties de petits boisés vert foncé dispersés ici et là ainsi que sur les divers sommets plats d’un beau jaune pâle. De temps à autre, on aperçoit des maisons blanches nichées au pied de petits boisés… Bucolique! Une harmonieuse courtepointe de champs de différentes nuances de verts et de jaunes, cousue de buissons ou de clôtures de pierre. Et soudainement, une ville au pied d’une colline, sur le bord de l’eau. Nous approchons Fortrose et Inverness! J’ai réussi à faire deux  (et très bientôt trois dans 7 minutes) changements de waypoint sans que Claude ne s’éveille! Exploit ou épuisement! Les deux! Mais on s’approche du canal, il devra se lever sous peu!
9:27 Trop beau! Le capitaine reprend du service! En fait, il avait trop chaud dans son épais lainage de marin, bien réchauffé par le soleil de plus en plus cuisant, surtout sous la couverture et la tuque! Alors il fait mon troisième waypoint! Il reste 6 à 7 milles nautiques avant le canal. Et le vent monté à 17 noeuds sera bientôt de face. Nous approchons de Chanon Point, où se dresse un phare magnifique, si élégant, tout blanc et jaune pâle, assorti de la maison ancienne aux mêmes couleurs et style Stevenson sûrement, devant lesquels plein de touristes se tiennent sur la pointe rocheuse, presque dans l’eau!

La pointe Chanon, sûrement un phare Stevenson, si élégant! Et loin derrière, un bout de la courtepointe de champs verts et jaunes...

Et là, le vent grimpe à 24 noeuds, comme les soupirs exaspérés du capitaine et les grognements nécessaires du moteur qui doit combattre vents et marées! Non, la marée montante est avec nous, mais pas le vent et ses vagues de face!

Carte de notre trajet depuis Fair Isle (Shetland) jusqu'au canal Calédonien qui traverse jusqu'à Fort William On voit le canal sous la forme d'une ligne noire direction sud sud ouest pour nous, on se dirige vers le bas et vers la gauche... Pas tout à fait la ligne verte! Ne vous y fiez pas, cette ligne change constamment avec le vent et le courant!

10:30 A l’approche du canal et d’Inverness, les forêts tapissent les montagnes de plus en plus escarpées, ce qui laisse moins de place aux champs ocres. La grande ville apparait ainsi que son très haut pont, celui de Kessock. Et derrière, une belle marina bien peuplée! On n’a pas vu une telle image depuis des lustres!

Inverness et son beau grand pont... Avant d'entrer dans le canal Calidonien.

21:20 Aaaahh! Repos bien mérité je crois après une journée des plus remplies, avec très peu de sommeil, encore une fois… 3.5 h pour moi et 1.25 h pour le capitaine!
Tout d’abord, l’entrée aux écluses a été infernale, par un vent fou de 35 noeuds, dans la première écluse archi mal protégée du vent et même de la houle! Ce qui s’est soldé par un pied écrasé du capitaine, venu pousser le boute hors du mur… Pied coincé entre l’ancre et le mur de béton au moment où le bateau remontait avec la vague! Dans l’écluse! Mon capitaine boite maintenant à petits pas! Et petits cris… Mais l’éclusier nous assure que c’est la pire, que toutes les autres écluses le long du canal seront abritées du vent, sauf le Loch Ness, lac étroit long de 22 milles nautiques…
Effectivement, les cinq suivantes ont été beaucoup plus faciles et dans les écluses-escaliers, j’ai vécu quelquechose d’inusité en Amérique du Nord…jamais vu cela chez nous: je devais seconder l’éclusier en sortant du bateau pour aller sur le quai tirer le bateau avec l’amarre avant alors que l’un ou l’autre éclusier s’occupait de tenir l’amarre arrière et que Claude pilotait le bateau au moteur d’une écluse à l’autre! Je devais monter les escaliers avec l’amarre dans la main gauche, puis passer sur la porte ouverte de l’écluse et sauter par dessus le vide de deux pieds en tenant  la rail de la main droite, puis continuer après deux ou trois crochets et y arrêter Andrée Anne Rachel. Je devais ensuite la maintenir droite d’ en haut, non pas sur le pont du bateau qui montait! Claude s’occupait de maintenir l’arrière du bateau à partir du cockpit comme d’habitude!  Et tout ça trois fois! Incroyable… C’est que l’éclusier m’avait offert de monter sur le quai pour que ça aille plus vite! J’ai l’impression qu’ils décident de nous faire faire cela après nous avoir jaugés dans la première écluse… Sinon, ils auraient été les deux à nous prendre les amarres en haut, mais c’aurait été plus long! Je ne crois pas que les assurances des éclusiers aux USA ou au Canada auraient permis cela!

La dernière écluse pour aujourd'hui, Dochgarroch, mais je suis sur le bateau et non sur le quai, comme dans les trois écluses escaliers d'avant!

Après un autre pont tournant et un long canal sinueux dans la campagne, nous sommes parvenus à notre dernière écluse de la journée, Dochgarroch, où un vieil éclusier semblait avoir bien hâte de finir sa journée! Nous nous sommes amarrés du côté ouest de l’écluse, devant une belle petite chaumière blanche et noire, devant laquelle, sur la “rue” de l’écluse, un banc était garni de produits faits maison à vendre: confiture de framboise, bons biscuits shortbread écossais, carrés sucrés ainsi que des pierres peintes de fleurs et de chiens écossais… Une boite de fer blanc récoltait le prix demandé… La récolte semblait bien mince quand j’y ai mis mes 3£… Pour notre dessert fait maison, biscuits et confiture sur crème fouettée, après notre souper rapide crème de champignons et salade iceberg avec tomates, garnie de miettes de bacon, échalotes, morceaux de parmesan, et chaudes pommes de terre en tranches rissolées dans du beurre… Un petit délice réconfortant doublé de porto! Pas très haute gastronomie, mais chut! Nous, nous trouvions cela bon après toutes ces é preuves!

Voici la jolie maison devant laquelle se trouve un présentoir pour produits faits maison à vendre (à gauche des. poubelles rouges!)... C'est exactement devant cette maison que Andrée Anne Rachel est au quai! Et nos douches sont dans le long bâtiment blanc au toit noir à droite.

Claude, toujours aussi travaillant malgré un pied écrasé, fêlé ou cassé, s’est occupé à faire de nouvelles amarres plus longues pour les écluses, tel que suggéré par un éclusier…Il a coupé une vieille drisse en deux longueurs de 50 pieds… J’espère que ce sera assez long! Puis il a tenté de réparer les feux avant “running lights”, verte et rouge… Le nouveau système avec ampoule LED posé il y a à peine plus de 4 ou 5 ans est rongé par le sel! Incroyable! Toujours la même chose! Tant que ça ne brise pas, ne changez pas vos vieilles affaires! Pour faire tout cela, il fallait, il faut s’en douter, vider une partie de la cabine arrière pour trouver sous le matelas les vieilles ampoules parmi les nombreuses pièces de rechange! Et tout remettre en place avant d’aller prendre notre douche, aaaahhh, et laver nos vêtements! Mes pantalons marine avaient adopté une nouvelle teinte salée… blanchâtre depuis aujourd’hui! Pour prendre des photos, installer les défenses, je me suis fait mouiller par les embruns et ses vagues insolentes!
Bonne nuit!  Mon minou est couché! Il est 22:15!
France & Claude

Railblaza

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