Mylène Paquette 35 ans, est la première femme nord-américaine à traverser, seule, à la rame l’océan Atlantique Nord. Elle est arrivée à Lorient, France mardi soir.  Quelques centaines de personnes, dont son père Jean et sa sœur Évelyne  l’attendaient sur ??le quai, elle a été remorquée sur les derniers milles par un remorqueur. Son périple n’a pas été sans incidents. Mylène Paquette a signalé que son bateau a chaviré deux fois au cours de la tempête tropicale Humberto. La tempête a généré des vagues de huit mètres de hauteur. Elle a perdu une partie de ses provision et son iPhone. Son téléphone satellite a également été endommagé à la suite du chavirement. Au cours de son voyage, elle a été réapprovisionnée par le Queen Mary 2 à la grande joie des passagers. Mylène Paquette a déclaré que le principal objectif de son voyage était de sensibiliser le public à la fragilité des écosystèmes de l’océan.

Félicitations Mylène

Boathouse

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Mylene Paquette 35 is the  first North American woman to row, alone, across the Atlantic Ocean.  She arrived in Lorient, France late Tuesday. She may have set a record. A few hundred people including her father Jean and her sister Evelyne  were waiting for her at the dock  as she was towed in that last few miles by tug   Her voyage was not without mishap  Paquette reported that her boat capsized twice during tropical storm Humberto. The storm  generated eight-metre waves. She lost some of her supplies, and her iPhone. Her satellite phone was also damaged as the result of the capsize.  During her voyage she was resupplied by the Queen Mary 2 much to the delight of passengers  Mylene Paquette  said the main objective of her journey was to raise awareness about the fragility of the ocean’s ecosystems.

Congratulations Mylene

Boathouse

Mylène enfin portée par le Gulf Stream – Lorient

jeudi 19 septembre 2013


L’Atlantique à la rame. La Canadienne Mylène Paquette en était, hier, à son 74 e jour de mer en solitaire.

Carnet de bord

Je n’y croyais plus, le Gulf Stream était devenu une légende dans mon esprit, une espèce de courant chaud qui aurait jadis existé et apporté un climat doux à l’Europe durant la saison froide.

Puis j’ai senti la température de l’air augmenter et celle de l’eau me surprendre en y plongeant les doigts. J’étais bel et bien dans le courant chaud du Gulf Stream !

Trois jours sans vents ni rayons ont vidé mes réserves d’énergie, mais n’ont pas mis à plat mon enthousiasme. J’avançais lentement vers ma destination, fini les spirales, les loops et les ronds !

Mon bonheur fut de courte durée, ces quelques jours de bonnes conditions se sont terminés par un spécial vent du sud. Une seule solution s’imposait : bifurquer vers le pôle et reprendre le courant chaud par les

hautes latitudes. Quatre jours à jongler sur les flots et me revoilà avec quelques fractions de noeuds dans la bonne direction.

Beaucoup de frustrations et d’inquiétudes ont bousculé mon équipe à terre, mon bateau, Hermel (c’est son nom !) et moi. Je m’abreuve toujours des paroles rassurantes de mon routeur via mon téléphone Iridium. Ses prédictions me soulagent et le décompte de la distance qui me sépare de la mi-parcours diminue à chaque conversation avec lui.

Dame Nature semble avoir été séduite par ma ténacité, car elle n’a maintenant pour moi que des vents favorables. L’ouragan Umberto, actuellement réduit à une tempête post-tropicale, passera entre ma position et ma destination et me fera regagner du terrain vers les basses latitudes où j’aurai meilleure posture pour rejoindre Lorient. »

 

 

 

Vous pouvez suivre son aventure ici

 

 

 

Encore accroupie et devant mon écran, loin d’être confortable, j’étais prête à écrire mais rien de très profond ne me venait à l’esprit. Du moment que mes doigts reposaient sur le clavier, je me sentais en train d’effectuer l’une des nombreuses tâches inscrites, celle-ci en gros caractères, sur les innombrables post-its répandus sur le papier bulle argenté qui capitonne l’intérieur de ma cabine. « ÉCRIRE MON BLOG »

À chaque essai, je restais souvent pensive devant mon ordinateur, comme si je me sentais connectée à la toile le temps d’un moment. Comme si les petits icônes colorés de mon bureau pouvaient vraiment me faire naviguer sur le web tel que c’est le cas sur la terre ferme où on peut surfer presqu’instantanément ou à la vitesse numérique super pack pro accéléré pour la modique somme de 39,95$ par mois. Non ici, à 8 micro bits la minute pour quelques dollars à peine, je reste immobile devant ces icones dispendieux.

Devant ma page blanche, ne me venait que des données techniques à l’esprit, rien d’esthétique; que des numéros, des nombres et des chiffres, des vitesses de vents, des heures ou des temps, des longueurs de cordes, largeur d’ancre, des phrases descriptives de moments, d’instants. Du factuel; rien de profond, rien d’essoufflant. Aucun texte n’était digne de traverser la ligne minuscule qui relie mon téléphone satellite à sa délicate antenne pour ensuite être propulsé jusqu’aux Iridiums dans le ciel et excuser la dépense de quelques précieuses minutes de communications téléphonique transformé en data. Ici, on fonctionne encore au modem, comme au temps où on devait choisir entre faire un appel téléphonique ou aller sur Netscape et où on entendait le son un VHF mal ajusté en décrochant le combiné si un voyage sur la toile était déjà initié.

Après un mois de navigation et surtout cette dernière semaine de frustrations intenses, je comprends pourquoi. De rester coite devant ma page blanche sans n’envoyer l’ombre d’un blogue me permettait de ne pas me pencher officiellement sur la question qui vous occupe vraiment l’esprit à savoir… « Comment je me sens? » J’esquivais donc d’écrire et me partager pour ne pas avoir à m’y pencher vraiment.

Au cours de ma grande secousse en début de semaine, j’ai eu bien du temps pour méditer, attachée sur ma couchette lundi et par mes réflexions depuis. À l’annonce de rien de très alléchant pour me faire progresser au cours de la semaine, j’ai fais le bilan de mes insatisfactions. Je me sens impuissante face à ces éléments qui ne cessent de s’opposer à ma progression depuis le 6 juillet dernier. Rien dans la littérature météorologique ne m’avait préparée à affronter des dépressions aussi souvent. J’avais imaginé que ma traversée ressemblerait à celle de mes rares prédécesseurs sur le même parcours. Selon les statistiques, j’avais des chances de retrouver les mêmes conditions. Rien ici, ne ressemble à ce que j’avais lu, trouvé, appris ou connu. Où d’autres rameurs n’ont sortis leurs ancres parachutes à peine à quelques reprises entre les deux continents, j’aurai sorti la mienne plus de 18 fois sur le cinquième de la même distance.

Je suis enragé contre la mer qui m’a trop défié, collé sur place, ralenti et immobilisé. Je me suis questionné face aux décisions prises depuis le tout début du trajet, j’ai beaucoup douté de moi, de mes capacités et de mes choix. Pourquoi cette année, pourquoi sur moi, toutes ces conditions climatiques difficiles? Sans vouloir le prendre trop personnel, j’ai été déçue l’océan, de moi et surtout de mon projet. Après avoir ramé quelques heures et avoir avancé à peine, j’étais au comble du découragement. Je suis impatiente de connaitre un bon vent pour quelques jours de rame et voire espérer une progression normale. Est-ce que c’est justement ce que je venais apprendre ici; être patiente?

Parfois, la mer est comme une vielle amie qui vous fait des excuses avec une boite de chocolat à qui vous pardonnez, bien sûr, pas pour le chocolat mais bien pour la face qu’elle vous fait. Même si la mer m’aura fait sortir de mes gons et exaspéré, même si elle se moque bien de ma position, de ma direction et de ma volonté, même si elle me nargue souvent, aujourd’hui je l’aime et je la trouve belle dans tous ces états de vents d’ouest soufflant pour moi.

par Mylène Paquette le 11 août 2013

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Still crouched down and in front of my screen, far from being comfortable, I was ready to write, but nothing profound was coming to mind.  From the moment I put my fingers on the keyboard, I felt as if I was in the middle of doing just one more of the many tasks I have listed on post-its stuck all over my cabin, in capital letters, “WRITE YOUR BLOG”!

Each try, I sat there in deep thought in front of my computer, as if I were actually connected to the net at that moment. It was as if the desktop icons could really let me surf the web, just like at home where we can navigate the net at incredible speeds, for just 39.95$ a month.  Not quite the same deal here…at 8 micro bits a minute, not cheap, I froze in front of those expensive icons!

In front of my white page, the only things coming to mind were technical details, nothing of beauty; just numbers : the wind speed, the time, the length of the ropes, the size of the anchor, short descriptive phrases. Just facts, nothing profound, nothing to take the reader’s breath away! Not a line of text worth sending through the tiny wire connecting my telephone to its satellite among the stars in the sky, nothing worth using up precious telephone time with data.  Here on the boat, things still work the old-fashioned way, via modem…just like the good old days when we had to choose between making a phone call or going onto Netscape, and where we used to hear the sound of a badly adjusted radio if we were already online.

After one month of navigation and especially this week full of its major frustrations, I understand why.  By sitting in front of my blank page, and not sending my blog off into cyberspace allowed me to not answer the question that you are all wondering about:  “How do I feel?”  I’ve been dodging the question in order to not have to really weigh in on it.
In the middle of the big shake-up at the beginning of the week, I had lots of time to meditate, attached to my little bed Monday and I’ve time to reflect ever since.  With the news that nothing very good was coming my way to help me make progress, I thought about all my dissatisfactions.  I feel powerless in face of the weather, which seems to have done everything it can to work against my progress across the ocean since last July 6.  Nothing in the meteorological literature prepared me to confront these weather depressions as often as I have.  I imagined that my crossing would be somewhat like those of my rare predecessors who had taken a similar path.  According to the statistics, I was likely to have similar conditions.  Yet nothing that I have experienced here so far resembles what I read, found, learned or understood.  While other rowers only put out their parachute anchors a few times between the two continents, I’ve used mine at least 18 times over one-fifth of the distance!

I’m angry with the sea that has defied me, left me stuck in one spot, slowed me down, and immobilized me.  I have doubted myself regarding the decisions that I’ve made since the beginning of the crossing, doubted myself in terms of my capacities and my choices.  Why this year, why me, all these incredibly different climactic conditions? Without wanting to take it too personally, I’ve been disappointed in the ocean, myself, and especially my project.

After having rowed for hours and having only advanced a bit, I was at the height of my discouragement.  I’m impatient to experience a good wind that lasts for a few days so that I can row and hope for a normal progression. Is that what I have just been learning?  How to be patient?

Sometimes, the ocean is like an old friend who says sorry with a box of chocolates, and you forgive that friend, not for the chocolate, but for what he shows you.  Even if the ocean has exasperated me, made fun of my position, my direction and my will, even if the ocean mocks me, today I love the ocean and think that it’s beautiful in every way, as the west wind blows for me.

Still hunkered down and in front of my screen, far from being comfortable, I was ready to write, but nothing profound was coming to mind.  From the moment I put my fingers on the keyboard, I felt as if I was in the middle of doing just one more of the many tasks I have listed on post-its stuck all over my cabin, in capital letters, “WRITE YOUR BLOG”!

Each try, I sat there in deep thought in front of my computer, as if I were actually connected to the net at that moment. It was as if the desktop icons could really let me surf the web, just like at home where we can navigate the net at incredible speeds, for just 39.95$ a month.  Not quite the same deal here…at 8 micro bits a minute, and not cheap, I froze in front of those expensive icons!

In front of my white page, the only thing coming to mind were technical details, nothing of beauty; just numbers : the wind speed, the time, the length of the ropes, the size of the anchor, short descriptive phrases. Just facts, nothing profound, nothing to take the reader’s breath away! Not a line of text worth sending through the tiny wire connecting my telephone to its satellite among the stars in the sky, nothing worth using up precious telephone time with data.  Here on the boat, things still work the old-fashioned way, via modem…just like the good old days when we had to choose between making a phone call or going onto Netscape, and where we used to hear the sound of a badly adjusted radio if we had already dialed.

After one month of navigation and especially this week full of its major frustrations, I understand why.  By sitting in front of my blank page, and not sending my blog off into cyberspace allowed me to not answer the question that you are all wondering about:  “How do I feel?”  I’ve been dodging the question in order to not have to really weigh in on it.
In the middle of the big shake-up at the beginning of the week, I had lots of time to meditate, attached to my little bed Monday and I’ve time to reflect ever since.  With the news that nothing very good was coming my way to help me make progress, I thought about all my dissatisfactions.  I feel powerless in face of the weather, that seems to have done everything it can to work against my progress across the ocean since last July 6.  Nothing in the meteorological literature prepared me to confront these weather depressions as often as I have.  I imagined that my crossing would be somewhat like those of my rare predecessors who had taken a similar path.  According to the statistics, I was likely to have similar conditions.  Yet nothing that I have experienced here so far resembles what I read, found, learned or understood.  While other rowers only put out their parachute anchors a few times between the two continents, I’ve used mine at least 18 times over one-fifth the distance!

I’m angry with the sea that has defied me, left me stuck in one spot, slowed me down, and immobilized me.  I have doubted myself regarding the decisions that I’ve made since the beginning of the crossing, doubted myself in terms of my capacities and my choices.  Why this year, why me, all these incredibly different climactic conditions? Without wanting to take it too personally, I’ve been disappointed in the ocean, myself, and especially my project.

After having rowed for hours and having only advanced a bit, I was at the height of my discouragement.  I’m impatient to experience a good wind that lasts for a few days so that I can row and hope for a normal progression. Is that what I have just been learning?  How to be patient?

Sometimes, the ocean is like an old friend who says sorry with a box of chocolates, and you forgive that friend, not for the chocolate, but for the look on their face.  Even if the ocean has exasperated me, made fun of my position, my direction and my will, even if the ocean mocks me, today I love the ocean and think that it’s beautiful in every way, as the west wind blows for me.

by Mylène Paquette on August 12, 2013

 

 

Railblaza

Le Gulf Stream

par Equipe au sol le 16 juillet 2013 (extrait du blog de Mylène Paquette)

Pour faire suite au dernier blog de Mylène et mieux comprendre son parcours sur l’océan, voici une nouvelle capsule (signée Martin Castonguay et Sophie Renaut) sur le courant du Gulf Stream que Mylène veut atteindre, et qui nous explique la direction de ce dernier :

Parcours du Gulf Stream dans l’océanCapsule n°4:

Le Gulf Stream a été décrit comme une rivière au milieu de l’océan. Il s’agit d’un courant océanique majeur et chaud de de l’océan Atlantique. Il prend naissance dans le Golfe du Mexique, et remonte le long de la côte Est des États-Unis et du Canada pour ensuite bifurquer vers l’Est, et longer les côtes européennes. La partie sud du Gulf Stream s’appelle le courant de Floride qui écoule au-dessus du plateau continental entre la Floride et les Bahamas. Le courant de Floride longe la côte des USA puis bifurque vers le nord-est au Cap Hatteras (au large de la Caroline du Nord) et quitte alors le plateau continental pour devenir le Gulf Stream à proprement parler. Il s’écoule dans l’Atlantique vers le nord-est jusqu’aux Grands Bancs de Terre-Neuve, après quoi il vire à l’est et devient le courant Nord-Atlantique. Le débit du Gulf Stream est très fort avec plusieurs variations, et atteint un maximum à la hauteur des Grands Bancs. La circulation thermohaline et le fameux tapis roulant océanique sont une conséquence de la circulation océanique forcée par l’atmosphère dont fait partie le Gulf Stream.

Martin Castonguay
Québec-Océan
Chercheur et chef de section Évaluation et conservation poissons à l’Institut Maurice-Lamontagne, MPO

Et

Sophie Renaut
Québec-Océan

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The Gulf Stream

Following Mylène’s last blog and to better understand her route along the ocean, here is a new capsule (by Martin Castonguay et Sophie Renaut) on the Gulf Stream current that Mylène wants to reach, and explains to us the direction of this current:

Route of the Gulf Stream in the Atlantic Ocean

Capsule #4

The Gulf Stream has been described as a river in the middle of the ocean. It is a major warm ocean current in the Atlantic Ocean. It originates in the Gulf of Mexico, and goes up along the east coast of the United States and Canada, then branches off to the East, and along the coasts of Europe. The Southern part of the Gulf Stream which flows over the continental shelf between Florida and the Bahamas is called the Florida Current. The Florida Current goes along the coast of the U.S. then turns North-East to Cape Hatteras (off North Carolina) and then leaves the continental shelf to become the Gulf Stream itself. It flows into the Atlantic north-east to the Great Banks of Newfoundland, after which it turns East and becomes the North Atlantic Current. The flow of the Gulf Stream is very strong with several variations, and reaches a maximum at the height of the Grand Banks. Thermohaline circulation and the famous ocean conveyor belt is a consequence of ocean circulation forced by the atmosphere of which the Gulf Stream is a part.

 

Martin Castonguay
Québec-Océan
Researcher and Head of Section Evaluation and fish conservation at the Maurice Lamontagne Institute, DFO

-and-

Sophie Renaut
Québec-Océan
Doctoral student in Oceanography at the University Laval

 

Extrait du blog de Mylène Paquette……

Outch, quand le mal de mer frappe!

par Mylène Paquette le 8 juillet 2013

Je me souvenais que j’étais un peu sujet au mal de mer mais pas à ce point… Quand on aime la mer, on oublie vite les difficultés qu’elle impose! Cette première étape semble être rite de passage, les 2 ou 3 premiers jours sont les plus difficiles, après quoi la vie en mer semble un bonheur!

Mal de cœur, étourdissements, épuisement, mal de tête, énergie à plat, envie de dormir constamment… Rien de très très romantique pour des premiers jours en solo sur l’Atlantique Nord.

Quarante-huit heures de malaises au total, zéro calories…

Maintenant, je suis capable de maintenir une conversation, rester éveillée plus d’une heure et écrire au clavier, je suis presque guérie!

En deux jours, j’ai eu la chance d’avoir des vents portants, j’ai dormi, essayé de manger, j’ai maintenu le cap vers le sud entre chaque période d’éveil ou j’étais malade. Lorsque je ne rame pas, je peux soit mettre l’ancre parachute pour conserver ma position ou me laisser dériver en barrant le gouvernail pour aller au bon endroit.

Ma journée du départ était vraiment super, excepté pour le mal de mer en soirée qui a persisté jusqu’à aujourd’hui, tout était parfait.

J’ai hâte de me sentir assez bien et d’avoir repris assez de forces pour pouvoir ramer.

Vous pouvez suivre son aventure ici

 

 

Défi : Traversée de l’Atlantique à la rame, d’Ouest en Est, en solitaire
Route : De Halifax au Canada à Lorient en France
Distance : 2700 milles nautiques
Départ prévu : la meilleure fenêtre météo disponible à partir du 15 juin 2013

Mylène Paquette se prépare aujourd’hui à relever ce défi que peu de gens ont accompli… une excursion longue et audacieuse : une véritable odyssée sur l’océan.
C’est à la rame, sans moteur et sans voile, sur l’Atlantique Nord, que Mylène Paquette parcourra les 2700 milles nautiques (5000 km) qui séparent la ville de Halifax, en Nouvelle-Écosse, de la Bretagne, en France.
Cette traversée qu’aucun Canadien, ni Américain, n’a accompli à ce jour nécessiteront près d’une centaine de jours de navigation. Sur l’Atlantique nord, l’un des océans les plus redoutés des navigateurs, des vents de 100 km/h et des vagues de 12 mètres pourraient croiser le chemin de la navigatrice.
Seule et sans assistance sur l’océan, Mylène Paquette occupera ses journées à ramer, bien sûr, mais aussi à observer cet environnement pour ensuite témoigner de l’omniprésence de la faune marine et de l’interdépendance essentielle qui existe entre l’humain et l’océan.

Vous pouvez suivre son aventure ici

 

 

Mylène Paquette: Traversée de l'Atlantique à la rame

La traversée

Défi : Traversée de l’Atlantique à la rame, d’Ouest en Est, en solitaire
Route : des Îles-de-la-Madeleine, au Québec, jusqu’en Bretagne, en France
Distance : 2700 milles nautiques
Départ prévu : mai 2013
Mylène Paquette se prépare aujourd’hui à relever ce défi que peu de gens ont accompli… une excursion longue et audacieuse : une véritable odyssée sur l’océan.
C’est à la rame, sans moteur et sans voile, sur l’Atlantique Nord, que Mylène Paquette parcourra les 2700 milles nautiques (5000 km) qui séparent les Îles-de-la-Madeleine, au Québec, de la Bretagne, en France.
Cette traversée qu’aucun Canadien, ni Américain, n’a accompli à ce jour nécessiteront près d’une centaine de jours de navigation. Sur l’Atlantique nord, l’un des océans les plus redoutés des navigateurs, des vents de 100 km/h et des vagues de 12 mètres pourraient croiser le chemin de la navigatrice.
Seule et sans assistance sur l’océan, Mylène Paquette occupera ses journées à ramer, bien sûr, mais aussi à observer cet environnement pour ensuite témoigner de l’omniprésence de la faune marine et de l’interdépendance essentielle qui existe entre l’humain et l’océan.
Elle partagera l’aventure entière avec le public par le biais du web et des réseaux sociaux, par des photos, vidéos, billets de blogues et par des interventions médiatiques prévues tout au long du parcours. Elle pourra ainsi faire rayonner l’océan et lui permettre d’obtenir sa place dans l’affection du public en témoignant sa beauté et divulguant aussi des informations pertinentes et éducative en matière d’environnement, d’océanographie et de biologie.
Plus de personnes sont allées dans l’espace que de rameurs n’ont franchi d’océans !
Traverser l’océan à la rame sera pour Mylène un défi physique et psychologique au cours duquel volonté et détermination seront de précieuses ressources.
La tâche demeure simple mais combien démesurée : ramer, naviguer, assurer une communication constante avec l’équipe au sol et les médias, assurer un suivi quotidien par la mise en ligne journalière du blogue, se reposer, se soigner, ramer, et encore ramer. Les milles nautiques à parcourir réserveront à notre navigatrice bien des surprises et le défi s’inscrira aussi dans chaque geste déployé afin de répondre à ses moindres besoins.
« Après être devenue la première québécoise à traverser un océan à la rame en 2010,
devenir la première canadienne à effectuer un transatlantique à la rame en solitaire
est pour moi une motivation supplémentaire. »

Le Bateau

L’embarcation : un véhicule écologique
Fabriquée de matériaux composites, lui assurant rigidité, légèreté et fiabilité, l’embarcation de Mylène pourra contenir le nécessaire pour lui permettre un parcours sécuritaire et sans assistance pour une période pouvant aller à plus de 120 jours.sans assistance pour une période pouvant aller à plus de 120 jours.
Mylène Paquette: Traversée de l'Atlantique à la rame

L’embarcation à rame océanique

• Construite en fibre de verre, mousse et résine
• Conçue pour être auto-redressable en cas de chavirage
• Mesure 7,31 mètres de long sur 2,10 mètres de large
• Atteint un poids de 1200 kg une fois chargée
• Contiendra 100 kg de nourriture déshydratée au départ

Équipée de :

Deux cabines étanches et d’un sas pouvant garder au sec tout le matériel nécessaire
• Un dessalinisateur d’eau
Systèmes de navigation à la fine pointe de la technologie :
pilote automatique, GPS, système d’identification automatique (AIS)
Matériel de sécurité optimum :
radiobalises de détresse (EPIRB), radeau de survie, habit d’immersion, feux de détresse, etc.
Matériel de communication :
téléphones satellites, connexion Internet, ordinateur portable, système de repérage par positionnement satellite, etc.
Deux panneaux solaires de 85 watts pouvant charger deux batteries de 85 ampères chacune

C’est par la force de sa propre énergie physique et mentale que Mylène se mesurera à l’océan et sera le témoin d’un univers aquatique en transformation où rien n’est immuable. Équipée de ses rames et de son courage, elle sera seule sur son embarcation pour franchir les méridiens et les intempéries.

 

La mission du projet

Protéger la diversité de la nature et de notre qualité de vie, maintenant et pour l’aveni.r

« Je suis convaincue qu’en amenant le public à mieux connaitre le Saint-Laurent et l’océan, il sera plus enclin à protéger les écosystèmes qui l’habitent. Je veux partager cette merveilleuse aventure afin de fédérer un sentiment d’appartenance face à l’océan. Parce que l’océan, c’est plus qu’une frontière naturelle, plus qu’un désert d’eau et qu’un nombre de milles nautiques à franchir, c’est vivant, c’est un milieu étonnant et captivant ! ».

Les objectifs du projet

• Sensibiliser le public à l’importance de conserver la santé des écosystèmes marins
• Développer chez le public un sentiment d’appartenance et de responsabilité envers l’océan et le Saint-Laurent
• Amener le public à poser des gestes concrets pour l’environnement

Un partenaire de mission : la Fondation David Suzuki

Sa mission

Protéger la diversité de la nature et de notre qualité de vie, maintenant et pour l’avenir.

Sa vision

En une génération, les Canadiennes et les Canadiens agissent sur la base de leur compréhension que nous sommes tous interconnectés et interdépendants avec la nature.
Ses objectifs principaux
• Sauvegarder notre climat
• Transformer l’économie
• Protéger les systèmes naturels
• Renouer avec la nature
• Créer des communautés viables
La Fondation David Suzuki est un organisme non gouvernemental, soutenu par quelque 40 000 individus au Canada et dans le monde. La création récente d’un bureau à Montréal permet désormais à la Fondation d’avoir une présence dans les deux langues officielles du Canada. Pour en savoir plus : www.davidsuzuki.org/fr

Dr. David Suzuki

Un parrain hors pair!

David T. Suzuki, Ph. D., cofondateur de la Fondation David Suzuki, scientifique, environnementaliste, récipiendaire de nombreux prix, possède une renommée internationale pour ses 30 années de travail à titre de communicateur et de vulgarisateur scientifique.Des millions de téléspectateurs le connaissent comme l’hôte de la série télévisée The Nature of Things, présentée à la CBC, une émission où il examine chaque semaine l’effet des changements scientifiques et technologiques sur nos vies et dans le monde.
David Suzuki a accepté de devenir le parrain de Mylène Paquette dans le cadre de son expédition. Il la supporte dans son intention de donner un sens à son défi, elle qui désire sensibiliser les gens à l’importance de préserver la santé du Saint-Laurent et des océans.

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