Sébastien Roubinet et Vincent Berthet

La Voie du Pole

13 aout 2013
Ce matin nous avons pu naviguer 10 milles avant de faire face à un verrou de glace que nous sommes en train de traverser. Le vent est complètement tombé en même temps alors c’est à la rame que nous sommes en train de slalomer entre les glaces. Nous devons parfois tirer le bateau sur les plaques, cela fait 8 milles que nous y sommes et nous devrions bientôt voir la fin et retrouver des grandes voies d’eau vers le nord.
Nous venons aussi de voir des traces d’ours, nous vous dirons si nous le croisons… Sinon il a fait beau et “chaud” aujourd’hui, et même les duvets ont séché, une belle journée !

 

 

 

 

11 août 2013
Au réveil ce matin, tout le bateau était recouvert d’une épaisse couche de givre, plusieurs centimètres tout autour des bouts et du gréement. C’est qu’en ce moment, il fait frais, les températures sont globalement négatives, même si aujourd’hui nous avons eu le droit à pas mal de soleil. Puis nous avons bien avancé malgré quelques blocages mais la visibilité était bonne ce qui nous a permis de trouver les passages les plus efficaces. Avec ce ciel plutôt dégagé, nous devrions enfin pouvoir bénéficier d’une bonne photo satellite pour notre progression de demain. Il est 21h et nous continuons de naviguer.

 

Suivez leur aventure ici

Written on August 14th, 2013 , Nouvelles/News, Voyages

 

Encore accroupie et devant mon écran, loin d’être confortable, j’étais prête à écrire mais rien de très profond ne me venait à l’esprit. Du moment que mes doigts reposaient sur le clavier, je me sentais en train d’effectuer l’une des nombreuses tâches inscrites, celle-ci en gros caractères, sur les innombrables post-its répandus sur le papier bulle argenté qui capitonne l’intérieur de ma cabine. « ÉCRIRE MON BLOG »

À chaque essai, je restais souvent pensive devant mon ordinateur, comme si je me sentais connectée à la toile le temps d’un moment. Comme si les petits icônes colorés de mon bureau pouvaient vraiment me faire naviguer sur le web tel que c’est le cas sur la terre ferme où on peut surfer presqu’instantanément ou à la vitesse numérique super pack pro accéléré pour la modique somme de 39,95$ par mois. Non ici, à 8 micro bits la minute pour quelques dollars à peine, je reste immobile devant ces icones dispendieux.

Devant ma page blanche, ne me venait que des données techniques à l’esprit, rien d’esthétique; que des numéros, des nombres et des chiffres, des vitesses de vents, des heures ou des temps, des longueurs de cordes, largeur d’ancre, des phrases descriptives de moments, d’instants. Du factuel; rien de profond, rien d’essoufflant. Aucun texte n’était digne de traverser la ligne minuscule qui relie mon téléphone satellite à sa délicate antenne pour ensuite être propulsé jusqu’aux Iridiums dans le ciel et excuser la dépense de quelques précieuses minutes de communications téléphonique transformé en data. Ici, on fonctionne encore au modem, comme au temps où on devait choisir entre faire un appel téléphonique ou aller sur Netscape et où on entendait le son un VHF mal ajusté en décrochant le combiné si un voyage sur la toile était déjà initié.

Après un mois de navigation et surtout cette dernière semaine de frustrations intenses, je comprends pourquoi. De rester coite devant ma page blanche sans n’envoyer l’ombre d’un blogue me permettait de ne pas me pencher officiellement sur la question qui vous occupe vraiment l’esprit à savoir… « Comment je me sens? » J’esquivais donc d’écrire et me partager pour ne pas avoir à m’y pencher vraiment.

Au cours de ma grande secousse en début de semaine, j’ai eu bien du temps pour méditer, attachée sur ma couchette lundi et par mes réflexions depuis. À l’annonce de rien de très alléchant pour me faire progresser au cours de la semaine, j’ai fais le bilan de mes insatisfactions. Je me sens impuissante face à ces éléments qui ne cessent de s’opposer à ma progression depuis le 6 juillet dernier. Rien dans la littérature météorologique ne m’avait préparée à affronter des dépressions aussi souvent. J’avais imaginé que ma traversée ressemblerait à celle de mes rares prédécesseurs sur le même parcours. Selon les statistiques, j’avais des chances de retrouver les mêmes conditions. Rien ici, ne ressemble à ce que j’avais lu, trouvé, appris ou connu. Où d’autres rameurs n’ont sortis leurs ancres parachutes à peine à quelques reprises entre les deux continents, j’aurai sorti la mienne plus de 18 fois sur le cinquième de la même distance.

Je suis enragé contre la mer qui m’a trop défié, collé sur place, ralenti et immobilisé. Je me suis questionné face aux décisions prises depuis le tout début du trajet, j’ai beaucoup douté de moi, de mes capacités et de mes choix. Pourquoi cette année, pourquoi sur moi, toutes ces conditions climatiques difficiles? Sans vouloir le prendre trop personnel, j’ai été déçue l’océan, de moi et surtout de mon projet. Après avoir ramé quelques heures et avoir avancé à peine, j’étais au comble du découragement. Je suis impatiente de connaitre un bon vent pour quelques jours de rame et voire espérer une progression normale. Est-ce que c’est justement ce que je venais apprendre ici; être patiente?

Parfois, la mer est comme une vielle amie qui vous fait des excuses avec une boite de chocolat à qui vous pardonnez, bien sûr, pas pour le chocolat mais bien pour la face qu’elle vous fait. Même si la mer m’aura fait sortir de mes gons et exaspéré, même si elle se moque bien de ma position, de ma direction et de ma volonté, même si elle me nargue souvent, aujourd’hui je l’aime et je la trouve belle dans tous ces états de vents d’ouest soufflant pour moi.

par Mylène Paquette le 11 août 2013

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Still crouched down and in front of my screen, far from being comfortable, I was ready to write, but nothing profound was coming to mind.  From the moment I put my fingers on the keyboard, I felt as if I was in the middle of doing just one more of the many tasks I have listed on post-its stuck all over my cabin, in capital letters, “WRITE YOUR BLOG”!

Each try, I sat there in deep thought in front of my computer, as if I were actually connected to the net at that moment. It was as if the desktop icons could really let me surf the web, just like at home where we can navigate the net at incredible speeds, for just 39.95$ a month.  Not quite the same deal here…at 8 micro bits a minute, not cheap, I froze in front of those expensive icons!

In front of my white page, the only things coming to mind were technical details, nothing of beauty; just numbers : the wind speed, the time, the length of the ropes, the size of the anchor, short descriptive phrases. Just facts, nothing profound, nothing to take the reader’s breath away! Not a line of text worth sending through the tiny wire connecting my telephone to its satellite among the stars in the sky, nothing worth using up precious telephone time with data.  Here on the boat, things still work the old-fashioned way, via modem…just like the good old days when we had to choose between making a phone call or going onto Netscape, and where we used to hear the sound of a badly adjusted radio if we were already online.

After one month of navigation and especially this week full of its major frustrations, I understand why.  By sitting in front of my blank page, and not sending my blog off into cyberspace allowed me to not answer the question that you are all wondering about:  “How do I feel?”  I’ve been dodging the question in order to not have to really weigh in on it.
In the middle of the big shake-up at the beginning of the week, I had lots of time to meditate, attached to my little bed Monday and I’ve time to reflect ever since.  With the news that nothing very good was coming my way to help me make progress, I thought about all my dissatisfactions.  I feel powerless in face of the weather, which seems to have done everything it can to work against my progress across the ocean since last July 6.  Nothing in the meteorological literature prepared me to confront these weather depressions as often as I have.  I imagined that my crossing would be somewhat like those of my rare predecessors who had taken a similar path.  According to the statistics, I was likely to have similar conditions.  Yet nothing that I have experienced here so far resembles what I read, found, learned or understood.  While other rowers only put out their parachute anchors a few times between the two continents, I’ve used mine at least 18 times over one-fifth of the distance!

I’m angry with the sea that has defied me, left me stuck in one spot, slowed me down, and immobilized me.  I have doubted myself regarding the decisions that I’ve made since the beginning of the crossing, doubted myself in terms of my capacities and my choices.  Why this year, why me, all these incredibly different climactic conditions? Without wanting to take it too personally, I’ve been disappointed in the ocean, myself, and especially my project.

After having rowed for hours and having only advanced a bit, I was at the height of my discouragement.  I’m impatient to experience a good wind that lasts for a few days so that I can row and hope for a normal progression. Is that what I have just been learning?  How to be patient?

Sometimes, the ocean is like an old friend who says sorry with a box of chocolates, and you forgive that friend, not for the chocolate, but for what he shows you.  Even if the ocean has exasperated me, made fun of my position, my direction and my will, even if the ocean mocks me, today I love the ocean and think that it’s beautiful in every way, as the west wind blows for me.

Still hunkered down and in front of my screen, far from being comfortable, I was ready to write, but nothing profound was coming to mind.  From the moment I put my fingers on the keyboard, I felt as if I was in the middle of doing just one more of the many tasks I have listed on post-its stuck all over my cabin, in capital letters, “WRITE YOUR BLOG”!

Each try, I sat there in deep thought in front of my computer, as if I were actually connected to the net at that moment. It was as if the desktop icons could really let me surf the web, just like at home where we can navigate the net at incredible speeds, for just 39.95$ a month.  Not quite the same deal here…at 8 micro bits a minute, and not cheap, I froze in front of those expensive icons!

In front of my white page, the only thing coming to mind were technical details, nothing of beauty; just numbers : the wind speed, the time, the length of the ropes, the size of the anchor, short descriptive phrases. Just facts, nothing profound, nothing to take the reader’s breath away! Not a line of text worth sending through the tiny wire connecting my telephone to its satellite among the stars in the sky, nothing worth using up precious telephone time with data.  Here on the boat, things still work the old-fashioned way, via modem…just like the good old days when we had to choose between making a phone call or going onto Netscape, and where we used to hear the sound of a badly adjusted radio if we had already dialed.

After one month of navigation and especially this week full of its major frustrations, I understand why.  By sitting in front of my blank page, and not sending my blog off into cyberspace allowed me to not answer the question that you are all wondering about:  “How do I feel?”  I’ve been dodging the question in order to not have to really weigh in on it.
In the middle of the big shake-up at the beginning of the week, I had lots of time to meditate, attached to my little bed Monday and I’ve time to reflect ever since.  With the news that nothing very good was coming my way to help me make progress, I thought about all my dissatisfactions.  I feel powerless in face of the weather, that seems to have done everything it can to work against my progress across the ocean since last July 6.  Nothing in the meteorological literature prepared me to confront these weather depressions as often as I have.  I imagined that my crossing would be somewhat like those of my rare predecessors who had taken a similar path.  According to the statistics, I was likely to have similar conditions.  Yet nothing that I have experienced here so far resembles what I read, found, learned or understood.  While other rowers only put out their parachute anchors a few times between the two continents, I’ve used mine at least 18 times over one-fifth the distance!

I’m angry with the sea that has defied me, left me stuck in one spot, slowed me down, and immobilized me.  I have doubted myself regarding the decisions that I’ve made since the beginning of the crossing, doubted myself in terms of my capacities and my choices.  Why this year, why me, all these incredibly different climactic conditions? Without wanting to take it too personally, I’ve been disappointed in the ocean, myself, and especially my project.

After having rowed for hours and having only advanced a bit, I was at the height of my discouragement.  I’m impatient to experience a good wind that lasts for a few days so that I can row and hope for a normal progression. Is that what I have just been learning?  How to be patient?

Sometimes, the ocean is like an old friend who says sorry with a box of chocolates, and you forgive that friend, not for the chocolate, but for the look on their face.  Even if the ocean has exasperated me, made fun of my position, my direction and my will, even if the ocean mocks me, today I love the ocean and think that it’s beautiful in every way, as the west wind blows for me.

by Mylène Paquette on August 12, 2013

 

 

Railblaza

Extrait du Blog de Mylène

Le requin pèlerin

par Equipe au sol le 30 juillet 2013

Pour continuer sur le thème des requins, cette nouvelle capsule environnementale de Cyrena Riley nous parle d’une espèce qui malgré les apparences, ne ferait pas de mal à Mylène:


requin pelerin

Le requin pèlerin (Cetorhinus maximus) est un visiteur occasionnel du golfe et de l’estuaire du St-Laurent. Deuxième plus gros poisson sur la planète après le requin-baleine, il peut atteindre 12 mètres de long. Fait surprenant, il se nourrit exclusivement de plancton et de petits invertébrés, ce qui fait de ce requin un prédateur…complètement inoffensif pour l’humain. On croit que ce poisson peut vivre jusqu’à cent ans, et sa gestation durer trois ans ! Comme bien des espèces de requin, la population internationale de ce géant majestueux a été décimée au cours du siècle dernier par les activités humaines. Il est donc essentiel de protéger cette espèce et de garder l’un de ses habitats, le St-Laurent, en bonne santé !

Cyrena Riley
Étudiante au doctorat en biologie,
Chaire de recherche en paléontologie et biologie évolutive, (UQAR)

Vous pouvez suivre son aventure ici

 

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Extract from Mylènes’ Blog

The Basking Shark

Continuing on the theme of sharks, this new environmental capsule by Cyrena Riley tells us about a species which, despite appearances, would not harm Mylène:

The Basking shark (Cetorhinus maximus) is an occasional visitor to the gulf and estuary of the St. Lawrence. The second largest fish in the world after the whale shark, it can measure up to 12 feet long. Surprisingly, it feeds exclusively on plankton and small invertebrates, which makes it a predator shark… completely harmless to humans. It is believed that this fish can live to be a hundred years old, and its gestation period lasts three years! Like many species of shark, the international population of this majestic giant has been decimated over the past century by human activities. It is therefore essential to protect this species and to keep one of its habitats, the St. Lawrence, in good health!

Cyrena Riley
Doctoral student in biology
Research Chair in paleontology and evolutionary biology (UQAR)

Follow her adventure here

 

Changement de programme!!!

Et oui, comme dit notre ami Richard de Indian Summer, on doit écrire nos plans au crayon de plomb…pour pouvoir les changer au besoin!

Comme nous avons attendu plus de 3 semaines à Waterford, que les écluses pour se rendre au lac Ontario étaient toujours fermées, qu’il n’y avait pas de date confirmée pour la ré-ouverture, on a alors décidé de retourner sur le lac Champlain pour le reste de l’été.

La baie Georgienne sera pour l’été prochain.

Voici 2 vidéos qu’on a filmés pour vous montrer le niveau de l’eau à Waterford dans l’état de New York. Vous n’en avez pas beaucoup entendu parler au Québec mais ici, c’est le sujet principal sur toutes les lèvres, il y a eu des gens qui ont perdu leur maison, des gens portés disparus et même une dame âgée qui est décédée, emportée par les flots…cela me rappelait le déluge au Saguenay.

MVI_1832 (le quai public de Waterford) (bientôt en ligne)

Étant donné la très grande crue des eaux, les autorités nous ont déplacés entre l’écluse 2 et 3 afin que nous soyons en sécurité. Dans ce canal, nous n’avons aucune idée de ce qui se passe tout près, juste à côté, dans la rivière Mohawk…

MVI_1841 (les chutes Cohoes sur la rivière Mohawk)(bientôt en ligne)

C’est avec résignation qu’on entre dans le canal Champlain pour faire les 11 écluses qui nous mèneront au lac. Tout se passe bien, on remarque que le niveau de l’eau dans le canal et sur la rivière Hudson est également très haute.

On doit quelquefois laisser la place dans l’écluse lorsqu’une barge se présente… Le plus gros l’emporte…

De retour sur le lac vendredi 12 juillet, on remâte à la marina Chipman, près de Ticonderoga.

Une bonne douche aux chutes de Cole Island…

On retrouve nos amis Lynda et Gaétan qui sont venus nous rejoindre à Wesport.

Le lac est toujours aussi magnifique, avec toutes ses teintes de verts dans les montagnes et ses magnifiques couchers de soleil…

Comme dirait mon amoureux…y’a pire que ça dans la vie….

Publié à 19:19, le 17/07/2013, Waterford

Sabine & André

 

André Lachapelle, un collaborateur de longue date au Boathouse a décidé de relâche pendant une année afin d’explorer quelques régions de notre terre. Sabine et André, à bord de leur voilier ‘Wind Spirit’ navigueront pendant un an dans les Caraïbes.

André Lachapelle longtime contributor at Boathouse has decided to temporarily hang up his Boathouse shirt to see a bit of the world. He and Sabine are currently embarking on a 1 year voyage to the Caribbean aboard their sailboat ‘Wind Spirit’ .

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One of the smallest boats to sail across the Pacific Ocean, Happy II was the second attempt by her owner, Howard Wayne Smith, to solo circumnavigate the world. After departing from the USA east coast, through the Panama Canal and across the Pacific, the first boat was wrecked on a reef off Noumea, New Caledonia. Undeterred, Smith built Happy II and continued on his circumnavigation, eventually making landfall near Ballina, New South Wales. However, Smith had arrived without a visa. Also, Australian Customs imposed a $2 000 bond on the boat to cover import duties. He had no money to pay the bond, but was given a tourist visa for 3 to 6 months, which allowed him to stay in Australia. Smith breached conditions of his visa, for which he faced the courts and was deported. Still unable to raise the bond on Happy II, he would have to forfeit her.

 

Smith approached the Queensland Maritime Museum with a view to the Museum buying the boat so he could pay the bond to Customs. The Museum declined, so Smith offered to donate it to the Museum. However, Customs would only release the boat when they received payment for the bond. The Museum declined again. Customs allowed Smith to return to Canada and retained the boat.


 

Specifications
Length (Overall) 13ft 10″ (4.22m)
Length (Waterline) 13ft 8″ (4.17m)
Beam 6ft 3″ (1.91m)
Draft 3ft 7″ (1.09m)
Displacement 2,240lbs (1,016kg)
Sail Area 180sq ft (16.72sq m)
Headroom 4ft 10.5″ (1.49m)

From the Queensland Maritime museum

Le Gulf Stream

par Equipe au sol le 16 juillet 2013 (extrait du blog de Mylène Paquette)

Pour faire suite au dernier blog de Mylène et mieux comprendre son parcours sur l’océan, voici une nouvelle capsule (signée Martin Castonguay et Sophie Renaut) sur le courant du Gulf Stream que Mylène veut atteindre, et qui nous explique la direction de ce dernier :

Parcours du Gulf Stream dans l’océanCapsule n°4:

Le Gulf Stream a été décrit comme une rivière au milieu de l’océan. Il s’agit d’un courant océanique majeur et chaud de de l’océan Atlantique. Il prend naissance dans le Golfe du Mexique, et remonte le long de la côte Est des États-Unis et du Canada pour ensuite bifurquer vers l’Est, et longer les côtes européennes. La partie sud du Gulf Stream s’appelle le courant de Floride qui écoule au-dessus du plateau continental entre la Floride et les Bahamas. Le courant de Floride longe la côte des USA puis bifurque vers le nord-est au Cap Hatteras (au large de la Caroline du Nord) et quitte alors le plateau continental pour devenir le Gulf Stream à proprement parler. Il s’écoule dans l’Atlantique vers le nord-est jusqu’aux Grands Bancs de Terre-Neuve, après quoi il vire à l’est et devient le courant Nord-Atlantique. Le débit du Gulf Stream est très fort avec plusieurs variations, et atteint un maximum à la hauteur des Grands Bancs. La circulation thermohaline et le fameux tapis roulant océanique sont une conséquence de la circulation océanique forcée par l’atmosphère dont fait partie le Gulf Stream.

Martin Castonguay
Québec-Océan
Chercheur et chef de section Évaluation et conservation poissons à l’Institut Maurice-Lamontagne, MPO

Et

Sophie Renaut
Québec-Océan

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The Gulf Stream

Following Mylène’s last blog and to better understand her route along the ocean, here is a new capsule (by Martin Castonguay et Sophie Renaut) on the Gulf Stream current that Mylène wants to reach, and explains to us the direction of this current:

Route of the Gulf Stream in the Atlantic Ocean

Capsule #4

The Gulf Stream has been described as a river in the middle of the ocean. It is a major warm ocean current in the Atlantic Ocean. It originates in the Gulf of Mexico, and goes up along the east coast of the United States and Canada, then branches off to the East, and along the coasts of Europe. The Southern part of the Gulf Stream which flows over the continental shelf between Florida and the Bahamas is called the Florida Current. The Florida Current goes along the coast of the U.S. then turns North-East to Cape Hatteras (off North Carolina) and then leaves the continental shelf to become the Gulf Stream itself. It flows into the Atlantic north-east to the Great Banks of Newfoundland, after which it turns East and becomes the North Atlantic Current. The flow of the Gulf Stream is very strong with several variations, and reaches a maximum at the height of the Grand Banks. Thermohaline circulation and the famous ocean conveyor belt is a consequence of ocean circulation forced by the atmosphere of which the Gulf Stream is a part.

 

Martin Castonguay
Québec-Océan
Researcher and Head of Section Evaluation and fish conservation at the Maurice Lamontagne Institute, DFO

-and-

Sophie Renaut
Québec-Océan
Doctoral student in Oceanography at the University Laval

 

Extrait du blog de Mylène Paquette……

Outch, quand le mal de mer frappe!

par Mylène Paquette le 8 juillet 2013

Je me souvenais que j’étais un peu sujet au mal de mer mais pas à ce point… Quand on aime la mer, on oublie vite les difficultés qu’elle impose! Cette première étape semble être rite de passage, les 2 ou 3 premiers jours sont les plus difficiles, après quoi la vie en mer semble un bonheur!

Mal de cœur, étourdissements, épuisement, mal de tête, énergie à plat, envie de dormir constamment… Rien de très très romantique pour des premiers jours en solo sur l’Atlantique Nord.

Quarante-huit heures de malaises au total, zéro calories…

Maintenant, je suis capable de maintenir une conversation, rester éveillée plus d’une heure et écrire au clavier, je suis presque guérie!

En deux jours, j’ai eu la chance d’avoir des vents portants, j’ai dormi, essayé de manger, j’ai maintenu le cap vers le sud entre chaque période d’éveil ou j’étais malade. Lorsque je ne rame pas, je peux soit mettre l’ancre parachute pour conserver ma position ou me laisser dériver en barrant le gouvernail pour aller au bon endroit.

Ma journée du départ était vraiment super, excepté pour le mal de mer en soirée qui a persisté jusqu’à aujourd’hui, tout était parfait.

J’ai hâte de me sentir assez bien et d’avoir repris assez de forces pour pouvoir ramer.

Vous pouvez suivre son aventure ici

 

On June 17, Mitsui O.S.K. Lines’ 2008-built MOL Comfort began suffering from severe hogging and broke in two while underway from Singapore to Jeddah with a load of 7,041 containers. The crew escaped in life rafts and were picked up by another merchant vessel. The stern section sank 10 days later. The bow section was towed most of the way towards the Arabian Gulf, but eventually burst into flames and sank.

Written on July 10th, 2013 , Nouvelles/News Tags:

Written on July 10th, 2013 , Nouvelles/News, Regattas Tags:

Written on July 10th, 2013 , Nouvelles/News, Regattas Tags:

 

Written on July 10th, 2013 , Nouvelles/News, Regattas Tags:

Vagabond in the arctic

Yacht Vagabond in Arctic


Written on March 16th, 2013 , Nouvelles/News, Voyages Tags:



Ambiance festive pour Tanguy de Lamotte by VendeeGlobeTV

Written on January 24th, 2013 , Nouvelles/News Tags:

 

 

Mylène Paquette: Traversée de l'Atlantique à la rame

La traversée

Défi : Traversée de l’Atlantique à la rame, d’Ouest en Est, en solitaire
Route : des Îles-de-la-Madeleine, au Québec, jusqu’en Bretagne, en France
Distance : 2700 milles nautiques
Départ prévu : mai 2013
Mylène Paquette se prépare aujourd’hui à relever ce défi que peu de gens ont accompli… une excursion longue et audacieuse : une véritable odyssée sur l’océan.
C’est à la rame, sans moteur et sans voile, sur l’Atlantique Nord, que Mylène Paquette parcourra les 2700 milles nautiques (5000 km) qui séparent les Îles-de-la-Madeleine, au Québec, de la Bretagne, en France.
Cette traversée qu’aucun Canadien, ni Américain, n’a accompli à ce jour nécessiteront près d’une centaine de jours de navigation. Sur l’Atlantique nord, l’un des océans les plus redoutés des navigateurs, des vents de 100 km/h et des vagues de 12 mètres pourraient croiser le chemin de la navigatrice.
Seule et sans assistance sur l’océan, Mylène Paquette occupera ses journées à ramer, bien sûr, mais aussi à observer cet environnement pour ensuite témoigner de l’omniprésence de la faune marine et de l’interdépendance essentielle qui existe entre l’humain et l’océan.
Elle partagera l’aventure entière avec le public par le biais du web et des réseaux sociaux, par des photos, vidéos, billets de blogues et par des interventions médiatiques prévues tout au long du parcours. Elle pourra ainsi faire rayonner l’océan et lui permettre d’obtenir sa place dans l’affection du public en témoignant sa beauté et divulguant aussi des informations pertinentes et éducative en matière d’environnement, d’océanographie et de biologie.
Plus de personnes sont allées dans l’espace que de rameurs n’ont franchi d’océans !
Traverser l’océan à la rame sera pour Mylène un défi physique et psychologique au cours duquel volonté et détermination seront de précieuses ressources.
La tâche demeure simple mais combien démesurée : ramer, naviguer, assurer une communication constante avec l’équipe au sol et les médias, assurer un suivi quotidien par la mise en ligne journalière du blogue, se reposer, se soigner, ramer, et encore ramer. Les milles nautiques à parcourir réserveront à notre navigatrice bien des surprises et le défi s’inscrira aussi dans chaque geste déployé afin de répondre à ses moindres besoins.
« Après être devenue la première québécoise à traverser un océan à la rame en 2010,
devenir la première canadienne à effectuer un transatlantique à la rame en solitaire
est pour moi une motivation supplémentaire. »

Le Bateau

L’embarcation : un véhicule écologique
Fabriquée de matériaux composites, lui assurant rigidité, légèreté et fiabilité, l’embarcation de Mylène pourra contenir le nécessaire pour lui permettre un parcours sécuritaire et sans assistance pour une période pouvant aller à plus de 120 jours.sans assistance pour une période pouvant aller à plus de 120 jours.
Mylène Paquette: Traversée de l'Atlantique à la rame

L’embarcation à rame océanique

• Construite en fibre de verre, mousse et résine
• Conçue pour être auto-redressable en cas de chavirage
• Mesure 7,31 mètres de long sur 2,10 mètres de large
• Atteint un poids de 1200 kg une fois chargée
• Contiendra 100 kg de nourriture déshydratée au départ

Équipée de :

Deux cabines étanches et d’un sas pouvant garder au sec tout le matériel nécessaire
• Un dessalinisateur d’eau
Systèmes de navigation à la fine pointe de la technologie :
pilote automatique, GPS, système d’identification automatique (AIS)
Matériel de sécurité optimum :
radiobalises de détresse (EPIRB), radeau de survie, habit d’immersion, feux de détresse, etc.
Matériel de communication :
téléphones satellites, connexion Internet, ordinateur portable, système de repérage par positionnement satellite, etc.
Deux panneaux solaires de 85 watts pouvant charger deux batteries de 85 ampères chacune

C’est par la force de sa propre énergie physique et mentale que Mylène se mesurera à l’océan et sera le témoin d’un univers aquatique en transformation où rien n’est immuable. Équipée de ses rames et de son courage, elle sera seule sur son embarcation pour franchir les méridiens et les intempéries.

 

La mission du projet

Protéger la diversité de la nature et de notre qualité de vie, maintenant et pour l’aveni.r

« Je suis convaincue qu’en amenant le public à mieux connaitre le Saint-Laurent et l’océan, il sera plus enclin à protéger les écosystèmes qui l’habitent. Je veux partager cette merveilleuse aventure afin de fédérer un sentiment d’appartenance face à l’océan. Parce que l’océan, c’est plus qu’une frontière naturelle, plus qu’un désert d’eau et qu’un nombre de milles nautiques à franchir, c’est vivant, c’est un milieu étonnant et captivant ! ».

Les objectifs du projet

• Sensibiliser le public à l’importance de conserver la santé des écosystèmes marins
• Développer chez le public un sentiment d’appartenance et de responsabilité envers l’océan et le Saint-Laurent
• Amener le public à poser des gestes concrets pour l’environnement

Un partenaire de mission : la Fondation David Suzuki

Sa mission

Protéger la diversité de la nature et de notre qualité de vie, maintenant et pour l’avenir.

Sa vision

En une génération, les Canadiennes et les Canadiens agissent sur la base de leur compréhension que nous sommes tous interconnectés et interdépendants avec la nature.
Ses objectifs principaux
• Sauvegarder notre climat
• Transformer l’économie
• Protéger les systèmes naturels
• Renouer avec la nature
• Créer des communautés viables
La Fondation David Suzuki est un organisme non gouvernemental, soutenu par quelque 40 000 individus au Canada et dans le monde. La création récente d’un bureau à Montréal permet désormais à la Fondation d’avoir une présence dans les deux langues officielles du Canada. Pour en savoir plus : www.davidsuzuki.org/fr

Dr. David Suzuki

Un parrain hors pair!

David T. Suzuki, Ph. D., cofondateur de la Fondation David Suzuki, scientifique, environnementaliste, récipiendaire de nombreux prix, possède une renommée internationale pour ses 30 années de travail à titre de communicateur et de vulgarisateur scientifique.Des millions de téléspectateurs le connaissent comme l’hôte de la série télévisée The Nature of Things, présentée à la CBC, une émission où il examine chaque semaine l’effet des changements scientifiques et technologiques sur nos vies et dans le monde.
David Suzuki a accepté de devenir le parrain de Mylène Paquette dans le cadre de son expédition. Il la supporte dans son intention de donner un sens à son défi, elle qui désire sensibiliser les gens à l’importance de préserver la santé du Saint-Laurent et des océans.

Vous pouvez suivre son aventure ici

Autour du Cap Horn / Around Cape Horn

 


Résumé du 56e jour de course by VendeeGlobeTV


Day 56 highlights by VendeeGlobeTV

Written on January 4th, 2013 , Nouvelles/News


Alex Thomson at 25 knots / à 25 noeuds by VendeeGlobeTV

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Written on December 8th, 2012 , Nouvelles/News Tags: ,



Le teaser du Vendée Globe 2012-2013 by VendeeGlobeTV


Jean Le Cam et SynerCiel vus d'en haut by VendeeGlobeTV


Le tour du monde par les trois caps

Le parcours du Vendée Globe témoigne de la pureté et souvent de la simplicité conceptuelle des grands événement. Réaliser le tour du monde à la voile, d’Ouest en Est, par les trois grands caps de Bonne Espérance, Leeuwin et Horn. Une longue descente de l’océan Atlantique, la traversée périlleuse des mers du sud avec d’abord l’Ocean Indien et ses mers croisées puis l’océan Pacifique, le plus grand océan du monde. Enfin la remontée de l’Atlantique et le retour vers Les Sables d’Olonne, point de départ et d’arrivée de l’Everest des mers. Analyse des partiels du tour de la planète mer…

Info ici

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Around the world via the three capes

The course for the Vendée Globe illustrates the straightforward nature and simplicity of the idea behind this major event. You sail around the world from west to east via the three major capes of Good Hope, Leeuwin and the Horn. There is a long slide down the Atlantic, the perilous voyage across the Southern Ocean with firstly the Indian Ocean and its crossed seas, then the Pacific Ocean, the world’s biggest ocean. Finally, there is the climb back up the Atlantic to head back to Les Sables d’Olonne, which marks the start and finish of the Everest of the seas. We take a look at each section of the round the world race course…

More info here

Written on November 9th, 2012 , Nouvelles/News Tags:

André Lachapelle, un collaborateur de longue date au Boathouse a décidé de relâche pendant une année afin d’explorer quelques régions de notre terre. Sabine et André, à bord de leur voilier ‘Wind Spirit’ navigueront pendant un an dans les Caraïbes. Cet été, ils feront des escales autour de la côte de la Nouvelle-Angleterre. . Actuellement, ils sont à Port Washington, NY, juste à l’extérieur de la ville de New York. Au cours de l’automne, ils se dirigeront peu à peu vers le sud, sur la côte EstEnsuite, ils traverseront vers les Bahamas et poursuivrons leur navigation vers les îles Vierges, si le temps le leur permet. Si vous désirez suivre leur voyage, lisez leur blogue ici

 

Toute l’équipe Boathouse leur souhaite d’agréables moments, des vents favorables et du beau temps!

Laurieanne

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André Lachapelle longtime contributor at Boathouse has decided to temporarily hang up his Boathouse shirt to see a bit of the world. He and Sabine are currently embarking on a 1 year voyage to the Caribbean aboard their sailboat ‘Wind Spirit’ . They are traveling this summer around New England coast, they are currently in Port Washington, NY just outside of New York City. They will be slowly working their way south, on the East Coast during the fall, then go to the Bahamas and onto the Virgin Islands if time permits. If you wish to follow along with their voyage please read their blog here

The Boathouse Team wishes them great times and great weather.

Laurieanne

Written on July 6th, 2012 , Nouvelles/News

(english below)

Patiemment, nous avons attendu que la température froide s’estompe avec la venue d’un printemps chaleureux et ensoleillé qui nous invite à préparer nos embarcations. Avec la mise à l’eau de mon voilier lundi prochain, je me permets d’annoncer officiellement le début de l’été. Soyez prêt à naviguer!

Vous avez répondu en grande nombre à notre premier séminaire sur les appareils électroniques. Le  26 avril, en soirée, en présence d’une salle comble, Walter Timmerman de CMC Electronics, représentant les produits Simrad, Lowrance et Raymarine  a transmet quelques notions et principes relatifs au fonctionnement d’un lecteur de cartes connu sous l’appellation GPS. Ceci est le début d’une série de séminaires que nous désirons offrir à notre clientèle. Café et friandises ont été offerts  au bar.   Eh oui, nous avons un bar de Café,  il est situé dans la section des chaussures.

Pourquoi vous offrir du café? C’est un sujet qui me tient à cœur. Pour nous, c’est notre façon de remercier la communauté dont nous faisons partie. Alors, voici comment notre délicieux café joue son rôle dans notre démarche envers la communauté. À chaque fois que vous viendrez au Boathouse, demandez nous un délicieux café gratuit, Latté, Cappucino ou Expresso. Grâce à South Seas Traders Coffee and Tea Co., vous pourrez boire votre café tout en faisant votre magasinage. Pierre Michel de Ruelle, navigateur émérite à la voile et propriétaire de South Seas Co. Nous offre la cafetière et le café. Ceux et celles qui voudrait en apporter à la maison peuvent acheter un sac ou un contenant de café dont les recettes iront à la Fondation Melio, Centre de réhabilitation Marie Enfant de l’Hôpital Ste-Justine  www.fondation-melio.org  et aussi l’organisme The Sleeping Children Around the World Charity www.SCAW.org Depuis plus de 10 ans, je suis impliqué dans Sleeping Children. Les parents de Ken Dryden ont fondé Sleeping Children. Cet organisme dédie à 100% à remettre des ensembles de lit à des enfants pauvres du monde entier qui autrement n’auraient rien d’autre pour dormir convenablement. L’ensemble comprend les items suivants : un matelais avec un oreiller intégré, couverture, filet anti moustique et pyjamas. SCAW remet en totalité tous les dons reçus pour offrir les ensemble de lit. Plus d’un million d’ensemble ont été donnés. Grâce à Pierre et à vous qui m’aideront à poursuivre ce fabuleux travail qui est réalisé par tous ces bénévoles. Cette section de notre magasin a été aménagé de manière à pouvoir supporter ces deux organismes.

 

Une autre bonne nouvelle! Jess Grondin est revenue de la longue croisière hivernale. Il aime le nouvel aménagement du secteur électronique et sans tout à fait à l’aise.

Merci à tous ceux et celles qui nous ont complimentés pour les bulletins de nouvelles et le nouvel aménagement du magasin. Nous sommes reconnaissant de votre appréciation et nous sommes heureux d’avoir réalisé ce changement pour le début de la saison de navigation. Faites comme chez vous, relaxez dans les chaises qui sont mises à votre disposition. Nous sommes convaincu que vous y ferez des rencontres agréables entre amis et ferez de nouvelles connaissances.

Je vous invite à prendre un délicieux café!

Cordialement

Laurieanne

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So, we’ve all been patiently waiting for the cooler temperatures to ease themselves into those glorious warm spring days so that we can all work on our boats. Since my boat is going in the water on Monday, may I officially announce the start of Summer. Let the the games begin!

We have had a great response to our first Electronic Seminar. We had a full house booked in to listen to Walter Timmerman of CMC Electronics, representing Simrad, Lorwrance, and Raymarine products. Thursday  (April 26,2012), he discussed general GPS principles the lecture was appropriately named  GPS 101.  This is to be the first of a series of lectures that we would like to present from this department to our customers. Coffee and sweets were served at the bar.  Yes, we have a coffee bar… in the shoe department.

“What’s with the COFFEE?” you ask… Let me tell you about the coffee! (and I might add right here that I am particularly stoked about this subject)It was our intention to find a way to do something to “give back to the community”. Here’s where the coffee comes in. Now, when you come into the Boathouse,be sure to ask for a delicious cup of our free coffee. We can offer you a Latte, Cappucino ,or Expresso. Thanks to South Seas Traders Coffee and Tea Co, our clientele will be spoiled by the the pleasure of a great cup of coffee while they shop. Pierre Michel de Ruelle, avid sailor and owner of the South Seas Co. has graciously provided us with the necessary equipment and coffee. Those who wish to take some home may also purchase a bag or tin of coffee and by doing so support The Foudation Melio, Marie Enfant Rehabilitation Center, of the Sainte-Justine’s Children’s Hospital www.fondation-melio.org as well as The Sleeping Children Around the World charity www.SCAW.org . Sleeping Children has been one of my pet projects for more than 10 yrs now. Started by Ken Dryden’s parents, this 100% volunteer based organisation donates bed kits to impoverished children around the world who would otherwise be sleeping with nothing. Bed kits contain, a mattress with a built in pillow, blanket, mosquito net, and pyjamas. SCAW spends every penny donated to the beds and has given out over a million bedkits! Thanks to Pierre and to all of you for helping me to continue the great work these people are doing! This department in our store has been set up as a way to help support these 2 wonderful charities.

The other big news in the Store is that we welcome Jess Grondin back from his winter sailing adventures. He likes his new electronics department and fit in like he’d never stepped away. Good to have ya back Jess!

Thanks to all who have complimented us on our newsletters and new sections in the store. It seems that everyone really likes our new look and we are certainly very pleased to have pulled it all off in time for the spring season. Don’t be shy to take advantage of the chairs that we have placed around. It has become apparent that we have become a meeting place for boating friends to bump into each other and chat for a while. Have a coffee!

All the best

Laurieanne

 

 




Bienvenue à notre nouveau blog – News – Nouvelles to our new blog




(englsh below)

Bonjour tout le monde et bienvenue sur notre tout nouveau Blog Boathouse!!! Il y a tellement de nouvelles choses à raconter, que je ne sais pas par où commencer.

Comme plusieurs d’entre vous en ont à déjà entendu parler, nous avons agrandi le magasin existant pour englober un autre 5000pi.ca. additionnel. Ce qui fait une énorme différence pour nous et rend possible quantité de projets merveilleux. Tout d’abord, nous avons maintenant une réelle “Salle de montre du Dériveur” où nous allons présenter un grand choix de produits LASER ainsi que des bateaux RS de l’Angleterre. Pour compléter notre salle, nous avons un grand espace dédié exclusivement aux “Accessoires Dériveurs”. Notre nouveau Département Électronique est particulièrement «Punché»!!! Nous avons une belle section spécialement conçue pour éveiller l’appétit Techno même des plus capricieux et sommes impatients de vous offrir des séminaires de formation sur grand écran.

Un autre coin très agréable dont je suis particulièrement fière, c’est notre département pour femmes. Nous avons toujours encore aujourd’hui la fantastique ligne de produits extérieurs pour femmes de GILL, ainsi que les nouveaux éléments tels que les chandails pelucheux “oh si doux!” et les vestes polaires moelleuses, et avons ajouté une nouvelle ligne de vêtements de plage Luna Sea. Avouons-le les filles, vous porterez un maillot de bain pratiquement tout l’été sur ce bateau et chaque maillot de bain nécessite un paréo ou sortie de bain! Luna Sea est une superbe ligne de robe de soleil de “taille unique” de couleurs vives pour l’été prochain. Bien sûr, il ya des écharpes, des sacs d’emballage, des accessoires et des bijoux pour couronner le tout. Juste à côté, laissez-moi vous dévoiler le nouveau Département de la chaussure! Vous dire combien je détestais courir à l’arrière pour trouver votre pointure… alors maintenant, plus de course, nous avons regroupé plus de styles que jamais, déjà en démonstration sur les étalages, dont toutes les grandeurs se retrouvent à porter de la main, plus besoin d’attendre!!!! Comme nous avons besoin de faire de la place pour le stock entrant à chaque nouvelle saison, nous avons toujours toute une gamme de produits en grande solde.

Outre les chaussures, nous avons élargi notre espace teck avec les Produits et Spécialités Teck ARB. Nous avons toujours eu les traditionnels petits articles en teck que vous trouvez partout dans les bateaux, mais maintenant nous avons aménagé certains gros morceaux de qualité plus sophistiqué. Vous pourrez maintenant retrouver des chaises Steamer, des tables, des meubles de patio, nous avons même un “Beach Bar pliant” et plusieurs styles de tabourets. Les produits ARB Teck sont pratiquement sans entretien. Ce bois est choisi parmi les couches internes de l’arbre le rendant plus dur et plus résistant. Il ne nécessite pas l’application d’huiles ou d’autres produits puisqu’il prend très bien soin de lui-même!

Donc, tout cela démontre notre nouvelle section, mais, que se passe-t-il dans le magasin d’origine? Eh bien, pour commencer, laissez-moi vous annoncer que la Voilerie Windyne est de retour! Notre service de réparation et de nouvelle voile s’est réinstallé chez Boathouse, à la grande joie de nos clients. Cela mis à part, le plancher déborde toujours de tous les écrous, boulons, cordage et pièces dont vous avez besoin. Je devrais mentionner également que nous avons encore cette année un personnel qualifié qui est impatient de vous aider avec tous vos besoins de navigation.

Au plaisir de vous rencontrer bientôt.

Cordialement.

Laurieanne

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Hi everyone, welcome to our Boathouse Blog! There are so many new things to talk about, I barely know where to start. Yes, as many have already heard, we have expanded the existing store to encompass another 5000 sq ft. It’s a huge difference for us and made all kinds of wonderful things possible. We now have a Dinghy Show Room where we will display a large selection of LASER products as well as RS boats from England. To accompany our boats we have a large area dedicated exclusively to everything dinghy. Our new Electronics Department is particularly “hot”. We have a beautiful area specifically designed to tantalize your ever-techy appetite and we look forward to giving “Big Screen” Seminars. Another nice spot that I am particularly proud of, is our Ladies Department. We still carry all of our fantastic GILL ladies outer wear, as well as the new items such as sweaters and “oh so soft” fluffy polar jackets, but we have a new line of beach wear by Luna Sea. Face it girls, you will be caught in a bathing suit on that boat and every bathing suit need a good wrap or cover! Luna Sea is a fun line of sundresses etc that are “one size fits all” in great colors for the upcoming summer. Of course, there are the scarfs, tote bags and jewelry to pull it together too.

Moving right along, don’t get me started on the new Shoe Department! I used to hate running to the back, so now, more styles than ever are on display with the sizes right under them. There are always specials, as we need to make room for this year’s incoming stock. Beside the shoes, we have our expanded Teak by ARB. We have always carried the traditional little teak items that you find all over the boat, but now we have moved into some larger pieces of exquisite quality. You will now find Steamer chairs, Tables, Ornate Patio furniture , we even have this way cool folding bar and several styles of barstools. ARB teak is very low maintenance. This wood is selected from the inner layers of the tree making it harder and more resistant. There is no need for oils or other coatings as it looks after itself!
So, all of this is showing up in our new section but, what is happening in the original store? Well, for starters, the Sail Loft is back! Our service of repairs and new sails has re-installed itself at Boathouse much to the delight of the customers. Aside from that, the Boathouse is still full of all that nuts and bolts and pieces that you need. I should also mention that we have a super staff this year that is looking forward to helping you with all of your boating needs.

All the best

Laurieanne




Bienvenue à notre nouveau blog – Welcome to our new blog



Written on March 21st, 2012 , Nouvelles/News Tags: , , , , ,

La voilerie Wyndyne est prête à réparer, modifier ou entretenir vos voiles pour vous préparer à la prochaine course ou croisière. Nous sommes situés à Dorval chez Boathouse, juste au rond rond-point Dorval, à la jonction chemin de la Côte-de-Liesse et l’autoroute 20.En plus d’offrir toute une variété de voiles neuves, nous avons trois décennies d’expérience en entretien et réparation de voile. Nous prêtons attention au moindre détail pour vous offrir une qualité et un service afin d’améliorer votre expérience de navigation. Nous fabriquons, recouvrons et réparons également les coussins de bateau et articles en toile, tels que les cagnards, biminis et tauds de grand-voile.Nous offrons nos services autant les voiles de course que de croisière à un prix très compétitif. Nous offrons des solutions de réparation innovantes soutenues par la qualité et les performances pour lesquelles nous sommes bien connus.En plus de réparer vos voiles existantes, nous pouvons vous aider à choisir de nouvelles voiles parmi les produits NEIL PRYDE qui sauront répondre à vos exigences. Venez profiter de notre grande expérience. Appelez-nous aujourd’hui pour discuter de vos besoins.


1-800- 361-2966

windyne@boathouse.ca


The Wyndyne Sail loft is ready to repair, modify or service your sails to get you ready for your next race or cruise. We are located in Dorval with the BOATHOUSE, on the Dorval Circle. In addition to offering new sails, we have three decades of experience in sail maintenance and repair. We pay attention to every detail to provide you with quality and service to enhance your sailing experience. We also re-upholster boat cushions and repair canvas items, such as dodgers, biminis and sail covers. We service both racing and cruising sails at a very competitive price. We offer innovative repair solutions backed with the quality and performance for which we are well known. In addition to repairing your sails, we can assist you in choosing new NEIL PRYDE SAILS that will suit your demands. Let our experience benefit you. Call us today to discuss your needs.


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La voilerie Wyndyne – The Windyne sail loft



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