Vendredi 29 Juillet 2016 – Longyearbyen
Debout à 7:00 am pour libérer le bateau Polonais pris entre nous et le quai…mais eux, ne se sont pas levés à 7:00 am ni même à 8:00 am comme ils nous l’avaient demandé! Il faut dire qu’il pleut et il fait froid! Nous les avons donc attendus jusqu’à 8:45 quand nous avons décidé de sortir porter nos poubelles et cogner à leur porte, les trouvant tous encore endormis! Ils n’étaient plus certains de vouloir quitter aujourd’hui en raison de la pluie.
Le temps de nous enregistrer au Port Office, nous avons rencontré en ressortant deux de leurs équipiers qui nous ont dit qu’ils partiraient peut-être dans vingt minutes mais qu’ils allaient garder notre place au quai pendant que nous irions faire le plein de diesel et d’eau à l’autre quai! Bonne idée! Mais de retour au bateau, un autre équipier nie tout cela, “Non, non, nous n’attendrons pas, nous quittons dans 10 minutes”. Ce qu’ils ont fait et pendant notre remplissage, on a vu un un autre bateau polonais prendre notre place au quai, pourtant promise depuis la veille! On a juste attendu presque deux heures le matin après eux! Donc, pas de quai, pas d’électricité!
Nous sommes partis à pied à la ville, 3 km, et avons marché jusqu’au bureau du gouverneur pour obtenir notre permis d’expédition, pour lequel Caude avait déjà rempli par internet un questionnaire d’une dizaine de pages!
En marchant vers la ville, plusieurs quais se succèdent et plusieurs bateaux de croisière de toute taille. Celui ci pas gros.
Et “Ôter vos chaussures svp”: c’est l’affiche à la porte à côté de trois murs de gros casiers pleins de bottes et de chaussures de toute sorte! Spécial dans un endroit public! Alors, je dus laisser mes belles bottes de montagne Lowa dans une case ouverte! Heureusement c’était un endroit pas achalandé, peu de touristes, la cinquantaine de chaussures devaient appartenir aux employés du Bureau du Gouverneur. Une brochure avait indiqué cette coutume dans les maisons, certes, mais aussi dans des restos et magasins! J’espère que non, ça va me coûter moins cher car je ne resterai pas longtemps! Pas le goût de laisser mes bottes pour aller faire l’épicerie!
Finalement, pas de chaussures et bottes aux portes du centre d’achat, ni de l’épicerie, qui, elle, possédait quand même quelques casiers, heureusement mon utilisés. Le centre d’achat, tout petit, contenait 7 boutiques dont quatre de sport, un beau magasin bijoux-lainages-beaux accessoires et souvenirs, une de vêtements chics et une de souvenirs, en plus d’un dépanneur, un café chocolaterie, un resto de sushi et un resto Thaï que nous réservons pour Amélie! C’est son frère Etienne qui lui avait trouvé cela.
En attendant, un petit lunch rapide au dépanneur : gros hamburgers, frites et 2 très petites cannettes de coke, 50$! Par contre, au moins, nous étions bien assis dans des sofas devant une table à café. Joli salon dans un dépanneur! Et à côté, deux machines à poker et une à loterie occupent un demi mur! Impression d’être à Las Vegas!
Puis, bien repus, direction Épicerie! Nous ferons deux voyages d’épicerie, un à pied, l’autre à vélo, toutes les deux de 300$ chacune! Et nous reviendrons le lendemain avec Amélie et Phil pour acheter les friandises “remonte moral” pour eux!
Retour au bateau, “plaçage” de toutes les commissions dans chaque moindre recoin du bateau, puis souper au bateau et douche tiède puis froide au port à 20kr par personne pour 8 minutes. Puis, préparation de la chambre d’invités! Oups, le drap et une couverture sont bien mouillés sur tout le côté du mur de l’eau! Condensation! Zut, changer les draps et faire sécher ceux ci. On chauffe svp. Le nid douillet est prêt! Le salon-salle à diner est rempli de matériel!
22:00 C’est le temps de se rendre à l’aéroport à vélo pour les y attendre, en surfant sur internet, d’abord assis par terre dans le lobby (portes barrées encore), puis devant l’unique carrousel de ce petit aéroport, par ailleurs très moderne et propre.
L’unique carrousel de l’aéroport de Longyearbyen
Le restant de la salle du carrousel, c’est tout l’aéroport.
Mais il leur manque un bagage! Il devait suivre à Oslo et Longyearbyen selon British Airways à Dorval, mais non! Malgré les questionnements d’Amélie encore à Londres et Oslo, no problem, madame! Oups! Oui, un problème! Il fallait passer les douanes à Oslo avec leurs bagages et les déposer au guichet SAS… Alors, à Longyearbyen, pas de gros sac rouge! Et une filée longue en temps pour réclamer leur bagage perdu et organiser la livraison le lendemain en soirée probablement, par l’un des trois vols quotidiens Oslo – Longyearbyen (deux en fin de semaine)
Tous les passagers s’arrêtent devant le panneau d’ours et de directions face à la sortie de l’aéroport, sous le soleil de minuit, ou plutôt 01:45 am!
Retour vers Andrée Anne Rachel à pied avec seulement leurs sacs à dos, heureusement bien fournis de l’essentiel, comme il se doit en avion maintenant, surtout pour des expéditions lointaines. Vraiment, il ne leur manquait terriblement que leurs bottes de voile, toutes neuves.
Au retour au bateau, petite horreur, voici notre premier bateau polonais revenu au port, mais à notre épaule bâbord cette fois, et ce, dans un fouillis de vagues folles qui font danser les trois voiliers en sandwich! Nous sommes donc pris entre deux bateaux! Et en plus, un transit fou de bagages et de nouveaux passagers embarquant sur les deux voiliers, en passant par le nôtre!
Un petit gâteau à pâte d’amandes farci de crème fouettée délicieuse, pour fêter leur arrivée et la fête d’Amélie de la semaine dernière. Avec la balloune verte qui a atterri sur notre bateau durant la nuit de fête de nos voisins polonais dont le cockpit est parsemé de ballounes de plusieurs couleurs! Et se coucher malgré le clapotis incessant, le roulis et les bruts dans l’eau, l’air et sur nos têtes!
France et Claude